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samedi, 17 novembre 2012

Casser la baraque, I

Le navire se balance sur ses ancres à cinq cents mètres du rivage marécageux ; les barques arrivent du débarcadère et se pressent sur ses flancs ; celle-ci amène le vice-consul d'Italie, qui vient aux nouvelles, et la voisine un agent du consulat autrichien ; à côté, des voiliers d'assez fort tonnage sont remplis de barriques et de peaux, sans doute d'huile d'olives et de peaux de chèvres, les deux objets d'exportation du pays. Les bateliers assiègent de leur insistance les gens du bord ; voici enfin la barcasse où l'on me fait descendre ; le batelier de ses rames s'éloigne du navire, puis bientôt debout, conduit en s'appuyant sur les hauts fonds.

(Gabriel-Louis Jaray. Au Jeune Royaume d'Albanie. 1914.)

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