samedi, 22 décembre 2012
Le Feu & les mots
De hautes collines formées à rien
S’échappant, interminables, offraient le spectacle éteint de leur déroute
Face au feu du soleil serpent.
Même soleil féroce
Prend la défense du brouillard carton plein dans la fougère
Pour rien dire
Toutefois, ce rien n’est pas rien
Si j’estime qu’on a sacrifié la parole (du vent), que l’essor l’envol des collines
Est tout pour le poème
Tout et rien, ça nous fatigue
On préfère toujours poser l’œil sur le ciel et sur les collines, les beautés
Du langage riches fécondes.
18:42 Publié dans Sonnets doucement internationaux | Lien permanent | Commentaires (0)
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