lundi, 02 décembre 2013
Trois poinçons
Un loup tué dans le Var.
Des moniteurs d'équitation qui essaient de comparer leur changement de TVA à l'augmentation de 13% du prix du pain.
Une université anglaise qui doit se censurer pour avoir dit la vérité (à savoir que la littérature jeunesse n'est pas de la “grande littérature”)*.
Mais quel est ce monde...
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* À noter qu'un bref échange que j'ai eu sur Twitter avec un auteur de littérature jeunesse, comme on dit, s'est achevé abruptement par ce message du dit : “Kent University has apologized. Stop digging.” — Même si je comprends parfaitement que dig signifie ici ‘chercher des poils sur les œufs’ (pour rester poli), je trouve très édifiante cette métaphore. Quoi de plus emblématique de ce qui s'est joué, sur les réseaux sociaux, entre une horde de non-penseurs bien-pensants et quelques universitaires, que cet écrivain de livres pour enfants qui clôt une discussion par un ordre, et par le refus de creuser ?
19:19 Publié dans Chèvre, aucun risque, Indignations, Questions, parenthèses, omissions | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Non, ce n'est pas de la grande littérature.
En revanche, je pense quelle est importante pour les structures morales (en ce sens Harry Potter est une chance formidable).
Concernant les clubs équestres: je me souviens que lorsque la TVA a été baissée (mais quand? il y a sept ans?) le moniteur du club de ma fille avait embauché une personne.
Comme je ne comprenais pas bien ce que ça changeait (après tout, les clubs récupèrent la TVA), quelqu'un m'a fait remarquer que ça changeait les choses POUR LES FAMILLES : tous le monde ne peut pas payer 15% de plus une année d'équitation, c'est quand même cher, il faut nourrir les chevaux. (Et ne crois pas que ce soit un sport de riches, c'est surtout devenu un sport de filles, sans qu'on comprenne bien quel ressort psychologique conduit à cet attachement).
Écrit par : VS | vendredi, 06 décembre 2013
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