mercredi, 29 janvier 2014
Briar Rose
D’un trou béant dans la clairière
Où la plaie n’avait pas d’issue,
J’ai déchiré ce vain tissu
Pour m’en faire une chambrière.
Tout m’échappe, et devant derrière
Habillé d’espoirs trop déçus,
Par ce fouet que je ne reçus
Pas pour traverser la rivière,
Je me suis piqué au rouet
Et, endormi près de mon fouet,
Ai cauchemardé des miracles.
Ô toi dont l’âme est assagie
Par les années, et qui te racles
La gorge, apporte une bougie !
10:42 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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