mercredi, 05 février 2014
Podagre
Ce n’est pas rien, cet orifice
Où je colle mon œil mutin
De minuit au petit matin,
Attendant le feu d’artifice.
Me lançant quelque maléfice,
Une sorcière un peu catin
Me balança un picotin
D’avoine, et mon vain sacrifice
Fut, le jour et la nuit, de braire.
La vache qu’on essaie de traire
Et le feu qui dévore un champ
Furent la suite de l’année,
Et je médite, en me couchant,
Sur la paille et sur l’avoinée.
10:40 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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