mardi, 04 novembre 2014
Cinq quatrains animaliers sur le zoo de Berlin
Ce soir, que je me sens flapi,
Plus fourbu qu'un vieux balai.
La pauvre petite okapi
S'est étouffée avec son lait.
Je compose en tapinois
Ces vers d'un lyrisme déchu.
Le soigneur berlinois
Est atrocement moustachu.
Souffle fort le vent d'autan
Sur les paysages haïs.
La famille orang-outan
Becte des gressins au maïs.
Et toujours souffle le zéphyr,
Vibrent les ailes d'angelots.
Maya, la petite tapir,
A encore peur de l'eau.
L'inspiration, telle une lampe,
S'allume à mon front ténébreux.
Le couple d'hippocampes
S'enlace par la queue.
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Distiques ribéryens épars d'octobre
Auchan que Looney Tunes j'a criu Oh my Lord
Si qu'avoir vu un Taz au-dessus d'un snowboard.
Taz que grognant il est l'air méga-dégoûté
S'il s'a battu par Daffy Duck course de haies.
Cédille qu'il vaut mieux ne pas avoir l'air çon
Si Bugs est trébuchu sur le cheval d'arçon.
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Comme pour Perceval de jaillir le saint Graal
J'a dur le plug anal bien dans le rond central.
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Éleveur qu'il trouvut le loup casse-néflon
S'il est retrouvu la carcasse de mouflon.
Tandis je mastique un sandwich au salami
On a mou qu'il est surtout goût au pain de mi.
On a bien estival comme transpire Énée
Bayrou interviouwi boulvard des Pyrénées.
Poterie putaincon je m'avais renseigné
Comme qu'on faisit la turlute au résinier.
12:42 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)