mardi, 04 novembre 2014
Cinq quatrains animaliers sur le zoo de Berlin
Ce soir, que je me sens flapi,
Plus fourbu qu'un vieux balai.
La pauvre petite okapi
S'est étouffée avec son lait.
Je compose en tapinois
Ces vers d'un lyrisme déchu.
Le soigneur berlinois
Est atrocement moustachu.
Souffle fort le vent d'autan
Sur les paysages haïs.
La famille orang-outan
Becte des gressins au maïs.
Et toujours souffle le zéphyr,
Vibrent les ailes d'angelots.
Maya, la petite tapir,
A encore peur de l'eau.
L'inspiration, telle une lampe,
S'allume à mon front ténébreux.
Le couple d'hippocampes
S'enlace par la queue.
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20:32 Publié dans Quatrains conversationnels | Lien permanent | Commentaires (0)
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