jeudi, 06 novembre 2014
Quatre nouveaux quatrains animaliers d'inspiration initialement berlinoise et télévisuelle
Rappel : Le principe de composition des quatrains conversationnels se trouve expliqué ici.
J'ai rarement la ripégué
En me piquant à un cactus.
S'il voyait ça, Pierre Gay,
Il ferait un infarctus. *
╠═╗
Quand j'ai le gosier qui pue,
Même la brosse à dents resquille.
Le petit agame barbu
Se détache de sa coquille.
╠═╗
Je suis comme Sancha Pança :
Ma Muse mule jamais ne s'arrête.
La jeune éléphante prend sa
Trompe pour une cigarette.
╠═╗
En revenant de l'usine,
Je me goberge de picrate.
Et jamais de vers de farine
Comme ces cons de suricates.
.
* Ce distique, donné dans une police différente, n'est pas, comme le plus souvent, une citation de la voix off du documentaire ou un commentaire à peine détourné de ce que voit le poète à l'écran, mais une citation mot pour mot de la réaction de mon fils aîné devant ces documentaires consacrés au zoo de Berlin. En français courant, cela signifie que le zoo de Berlin a des cages et des enclos souvent peu dignes, et surtout que les soigneurs du zoo de Berlin sont beaucoup trop proches des animaux (anthropomorphisme, absence de distance pratique/éthique vis-à-vis des animaux etc.)
09:09 Publié dans Quatrains conversationnels | Lien permanent | Commentaires (0)
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