mardi, 25 novembre 2014
Sonnet prosaïque, quoique d'inspiration shakespearienne
pralina, marmelade & lemon curd sur la
table au petit matin où on boit son café.
furtive tu remets la mèche où s’enroula
mon regard pour d’autres désarrois stupéfaits.
banal le quotidien s’enroule autour de ma
mémoire, et cette nappe aux tons rouge sur rouge
fait la toile de fond du café cinéma—
toi tous mes éclats tout l’amour ange ma gouge.
furtive se démet la mèche où se déroule
un film pour nos années sans violons sans effets.
sous l’ampoule je vois ton regard, sous l’ampoule
un sourire qui chaque matin me refait.
envers l’amour est cette vie plus somptueuse
en vers qu’on ne dédie à la mort montueuse.
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10:25 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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