samedi, 08 août 2015
“de quel fléau”
de quel fléau sommes-nous dupes
dans cette immense droguerie
la flamme plus jamais nourrie
par les loriots et les huppes
en crachant les noyaux des drupes
nous engendrons l'anticyclone
l'éros quelque peu asynchrone
en arrachant la fleur des jupes
la poésie n'est pas guérie
des saletés qui l'ont fleurie
un millénaire tant et plus
c'est tout au fond d'un trou d'obus
qu'on entend ce qui nous motive
un crachat de locomotive
12:07 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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