mercredi, 18 novembre 2015
“ce petit soleil chapardeur”
ta douleur passe par la porte
& ton sommeil n'a pas d'odeur
ce petit soleil chapardeur
que voudrais-tu donc qu'il en sorte
l'odeur de sang de poudre morte
& de l'angoisse la laideur
à tous les rires maraudeur
le chagrin vient forcer l'escorte
c'est beau de profiter du monde
et de la plaie pas si profonde
d'être en vie la faconde libre
& de sentir le flot de l'encre
titiller ton âme de cancre
mélancolie très gros calibre
21:44 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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