dimanche, 01 mai 2016
9 x 12
les effilochures du store
& les pépiements des moineaux
est-ce enfin l'hiver qu'évapore
un peu le bleu des fourneaux
le froid sur le ciment redore
autant le gris des anneaux
nos yeux sont délavés au chlore
ils sont loin les vols d'étourneaux
le muguet sonne le glas
des anoraks et le lilas
va bientôt casser la baraque
est-ce ce regard que tu as
par lequel aussi tu tuas
l'automne éternel patraque
21:22 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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