dimanche, 08 mai 2016
CN 4—701 (2)
Jour de fête, me dis-je à moi-même, tout bas.
Le temps a passé vite, en fanfare et en flèche,
Sans nul besoin de foulard ni de chèche.
On sent dans sa mémoire l'odeur des repas.
Nous avons pris date à des festins d'abadèche,
Entièrement nus sous nos djellabas,
Sans désespoir ligoteur au fond du cabas
Ni d'huissier litigieux pour nous foutre la dèche.
Est-ce étonnant, alors, cet armistice russe
Et ta gaudriole, infernal gugusse !
Est-ce gai ! Est-on fier de pousser des tacots
Pour finir raplapla, maboul ou bien cinoque !
Nous prenons date pour des festins de tacaud :
Vivement qu'on soit déglingué ou vioque !
19:04 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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