lundi, 09 mai 2016
CN4—666
Nous ne sortirons pas, comme hier, dans la nuit.
Le lilas a repris sa couleur de lavande
Et ton regard sur moi ramène son amande
Et ta langue sa fraise. Est-ce d'un autre bruit,
D'une autre solitude aux appétits de fruit,
Que notre âme se repaît de ce qu'elle scande,
Petit budget, peut-être, ou bien liberté grande ?
Dans la nuit, ton regard amandier me poursuit.
J'ai aperçu hier le renard en maraude
Attentif au moindre souffle qui le taraude
Et malgré ça débusqué par ta fantaisie.
Le vert de la forêt comme seul héritage
Et aux lèvres les notes de Chambres d'Asie,
En rêve j'entrevois notre obscur équipage.
09:23 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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