mardi, 11 octobre 2016
De la nécessité d'un (faux) service après-vente
Tout en écoutant une belle conférence d'André Markowicz, je fais le point ici sur ma présence en ligne, et donc, surtout, sur mes blogs.
En effet, j'ai fini par créer il y a trois jours une sorte de répertoire, un métablog si on veut, que j'ai appelé, avec la lourdinguerie qui me caractérise, le Sévice Âpre-Vent des blogs de Guillaume Cingal.
Pourquoi ?
La raison principale en est qu'outre la reprise — après l'habituel sommeil estival — des deux principaux blogs, j'en ai créé trois autres depuis le début de septembre. Le primum mobile, ce fut suite à la sollicitation amicale de Patrick et Valérie, dans le cadre d'un projet de publication quotidienne d'une seule photographie : comme je n'avais pas alors d'autre moyen de prendre des photos que mon immonde smartphone, j'ai baptisé cette chose, par défi, 365 photographies pourries. Puis, plus récemment, j'ai créé son envers, un album de photographies de meilleure qualité (technique au moins) mais vieilles d'un an, de deux ans, de trois ans...
Toujours en septembre, il y a un mois très exactement, je me suis lancé un autre défi, un recueil d'élégies. La septième vient d'être écrite et publiée — autant dire que je suis très loin de l'objectif de 2 à 3 élégies par semaine...
Pour toutes ces raisons (mais aussi parce que je publie des traductions improvisées sous forme vidéo et de faux aphorismes anglais), il fallait tenter d'y voir clair, d'où l'idée du S.A.-V.
Maintenant, on va voir où tout cela nous mène.
La référence à Markowicz, l'a-t-on vu, n'était pas totalement incidente.
14:27 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
En parlant de traduction : EF et Dante : http://finestagione.blogspot.fr/2016/09/la-terza-rima.html
Écrit par : VS | mardi, 11 octobre 2016
Oui, j'avais lu ça il y a quelques jours, justement. J'apprécié énormément le travail d'Emmanuel, mais ne suis pas forcément très convaincu par l'extrait cité : la plupart des rimes sont fausses, ce qui affaiblit très nettement, pour moi, la valeur du travail. Il est aussi grave de traduire des hendécasyllabes par des alexandrins comme si cette transposition allait de soi, mais faire une traduction de la tierce rime en ne respectant pas, la moitié du temps, les règles de la rime française, c'est un peu traduire Dante en houellebecq.
Écrit par : Guillaume | mercredi, 12 octobre 2016
En fait, j'ai hésité à te le dire mais tant pis: je n'ai pas tes connaissances en versification et je comprends à peine ce qu tu veux dire. (Qu'est-ce qu'une rime fausse? Il faut que je lise Roubaud et Chevrier).
Écrit par : VS | jeudi, 13 octobre 2016
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