dimanche, 20 novembre 2016
Délitement d'hier
Hier, j'ai quand même été en-dessous de tout.
Sans doute est-ce parce que la journée avait bien démarré : levé à 6 h, j'avais fait quelques recherches dans la trilogie de Delbo pour vérifier certaines affirmations de sa biographe (en fait, comme je l'ai écrit hier, le livre de Dunant n'est absolument pas une biographie), puis lu Médée de Corneille (éblouissant, nerveux, roboratif), de sorte qu'à 8 h 30, quand le reste de la maisonnée a commencé à émerger, j'avais déjà assez bien rempli ma matinée.
Alors, après, délitement total de toute volonté, le coup classique chez moi : petites tâches ménagères, beaucoup de glandouillage sur le Web, un peu de lecture, quatre écoutes (je crois) du nouvel album d'Annegarn, matage de match de rugby avec Oméga le soir (& production de distiques ribéryens — encore inédits sur ce site, mais ils n'ont eu absolument aucun succès sur Facebook).
Du coup, aujourd'hui, les copies, le thème à préparer pour le cours de demain pour étudiants d'échange, pages à relire pour une amie...
Comportement de dé-bile. (Disons, Felipe dans Mafalda.)
08:05 Publié dans Sauver Maurice (journal 2016-7), WAW | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Ça alors. J'ai lu le Médée de Corneille il y a deux ans et je l'avais trouvé sans nerf, à quelques passages près. Je m'était dit "Pas étonnant que la pièce soit si peu connue".
Écrit par : VS | dimanche, 20 novembre 2016
J'ai publié un commentaire hier, qui a été “avalé”. Là, à l'ordinateur de la fac, ça a l'air de vouloir marcher.
Donc, des goûts et des couleurs... Je précisais que j'appréciais les personnages secondaires, trouvais la langue magnifique, les transitions d'un événement à l'autre très prestement enlevées...
Écrit par : Guillaume | mercredi, 23 novembre 2016
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