dimanche, 27 novembre 2016
à mon tiers café...
Après un mois d'abstinence, à peu près, j'ai de nouveau écrit, ce matin, un sonnet alternant heptasyllabes et octosyllabes, sans doute sous l'influence de ma lecture du Sexe des rimes et de ma découverte des « vers baïfins » (“un nouveau vers de 15 syllabes bien comptées, césuré clairement (7/8)”, Chevrier, p. 64).
Ce sonnet est logiquement dédié à Valérie Scigala.
à mon tiers café je n'eus qu'à
prendre presto la tangente
imposer la rime indigente
piquante tel le yucca
c'est au jour de la saint Lucas
que le poème déjante
une diction décourageante
sous les volées des Stuka
comme coincé dans ta guimbarde
c'est le temps de s'envoyer
la lettre au travers du trimard
refuge chez Gallimard
la douce lueur du foyer
pendant que l'avion te bombarde
10:18 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Hiiii, merci !!
Écrit par : VS | lundi, 28 novembre 2016
A une époque Amazon avait classé le livre à la rubrique "lectures érotiques".
Écrit par : VS | lundi, 28 novembre 2016
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