jeudi, 18 mai 2017
Sonnet du 18.V.2017.
Après qu'on voit les magnolias
Prendre la tangente du vent
Face à soi, le bureau crevant
De tintamarres véolia,
Ou, face à ce qui nous spolia
De notre ardeur, oh, si souvent,
Au lupanar comme au couvent —
Jacques, Pierre (ou bien Paul ?) y a
Donné un coup de pousse-feuilles,
Cependant que, si les pneus crissent
Perçant d'une épingle à nourrice
Le tympan, muet tu t'endeuilles
De quelque souvenir de plage
Dont la souffrance te soulage.
09:53 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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