Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 31 mai 2017

Par les gouffres

Ayant terminé récemment le dernier roman paru (et qui est, si j'en crois mes souvenirs, le dernier au sens fort (vu que l'écrivain a annoncé, il y a un ou deux ans, prendre sa retraite)) de Lobo Antunes, Pour celle qui est assise dans le noir à m'attendre, j'ai acheté hier un de ses romans « de jeunesse », Connaissance de l'enfer. En effet, lorsqu'on a appris que Lobo Antunes mettait fin, en quelque sorte, à sa carrière, il y a un ou deux ans, j'avais pris la décision d'en profiter pour lire les premiers, que je n'ai jamais lus. J'avais alors lu Le cul de Judas, absolument magnifique.

Le tout premier, Mémoire d'éléphant, n'était pas à la librairie, raison un peu idiote pour ne pas (re)commencer par celui-là : entre la B.U. et les commandes, rien d'impossible.

Je m'aperçois, très entre autres, que l'article de la WP francophone consacré à Lobo Antunes est fragmentaire et même fautif : N'entre pas si vite dans cette nuit noire est classé à la rubrique Poésie, ce qui n'a pas plus de sens que pour ses dix ou douze derniers romans. C'est, comme ses dix ou douze derniers romans, une fiction en prose constituée de paragraphes suivis non ponctués et organisés en chapitres-phrases d'une vingtaine de pages en moyenne. Il est vrai que je crois me rappeler que c'est celui-ci que Lobo Antunes a sous-titré « Poème », mais cela ne permet pas de le séparer des autres dans une rubrique Poésie.

______________________________________________________

Hier, nous avons fêté nos noces de coquelicot, et, dans dix-huit jours, ce seront les noces d'argent.

jeudi, 18 mai 2017

Sonnet du 18.V.2017.

Après qu'on voit les magnolias

Prendre la tangente du vent

Face à soi, le bureau crevant

De tintamarres véolia,

 

Ou, face à ce qui nous spolia

De notre ardeur, oh, si souvent,

Au lupanar comme au couvent —

Jacques, Pierre (ou bien Paul ?) y a

 

Donné un coup de pousse-feuilles,

Cependant que, si les pneus crissent

Perçant d'une épingle à nourrice

 

Le tympan, muet tu t'endeuilles

De quelque souvenir de plage

Dont la souffrance te soulage.