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lundi, 11 mai 2020

La Pseudo-Phèdre, acte II, scène I



La Pseudo-Phèdre

 

tragédie à moitié racinienne

et à moitié d'inspiration blanquéro-coronavirienne

 

[Les vers en noir sont de Racine et G. Cingal.

Les vers en bleu sont de Racine et @angry_prof39.]

 

Acte II, Scène I

 

ARICIE.

Hippolyte demande à me voir en ce lieu ?

Hippolyte me quiert, malgré le couvre-feu ?

Ismène, dis-tu vrai ? N'es-tu point abusée ?

 

ISMÈNE.

C'est le premier effet d'être déconfinés.

Préparez-vous, Madame, à voir de tous côtés

Voler vers vous les coeurs par Khauvide écartés. 

Aricie à la fin de son sort est maîtresse,

Et bientôt sans souci reviendra au Fitness.

 

ARICIE.

Ce n'est donc point, Ismène, un bruit mal affermi ?

Plutôt que confinés nous voici cons finis ?

 

ISMÈNE.

Non, Madame, les dieux ne vous sont plus contraires ;

Philippe vient encor de désavouer Blanquère.

 

ARICIE.

Dit-on quelle aventure a terminé ses jours ?

 

ISMÈNE.

Ses propos de sa fin ont pu hâter le cours.

On dit que, ravisseur d’une amante nouvelle,

Il confondit l'EdNat avec une poubelle.

On dit même, et ce bruit est partout répandu,

Qu'il cherchait Riester, depuis longtemps perdu,

Il a vu le Cocyte et le rivage sombre,

Face au virus il a verdi comme un concombre.

Mais il n’a pu sortir de ce triste séjour,

Et à tous les experts son cerveau reste sourd.

 

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