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vendredi, 15 mai 2020

D'un fil ce qui te plaît.

Ce matin, après avoir somnolé vaguement pendant un bon moment, j'ai fini par me lever, tiré du lit par la chaudière qui se relançait, à 7 heures du matin. Pour ça, à coup sûr, ce printemps n'est pas différent des précédents : longue période de douceur sur 2 ou 3 bonnes semaines en avril, puis rafraîchissement vers la mi-mai, au point de retrouver le chauffage pendant une heure ou deux le matin. Le chauffage a même fonctionné, vingt minutes par ci par là, jusqu'à début juin deux ou trois années. Les nuits sont fraîches, autant dire, et les proverbes jumeaux pas toujours parfaitement pertinents.

 

Ce sont les deux fameux proverbes qui m'ont fait bricoler un titre  compressé pour ce billet, et ce titre m'évoque les fils sur Twitter (les threads — la règle absolue, pour avoir le droit d'utiliser ce mot quand on est francophones, semble être de ne savoir prononcer ni le /θ/ ni le /r/ ni le /ed/). J'en fais rarement, mais j'ai remarqué que souvent le premier tweet (ou gazouillis) d'un thread (ou fil) suscite des réactions (♥ ou RT), mais guère les suivants, ou alors un seul, ponctuellement; Pour les RT, cela s'explique : on partage avec ses followers (abonnés (il y a eu un gros délire à ce sujet avant-hier car l'Académie française a suggéré une périphrase ahurissante)) le premier texte, en espérant que ceux-ci ou celles-là (celleux) dérouleront la pelote (en anglais, on ne file jamais la métaphore jusqu'à yarn, sans doute car l'expression spin a yarn signifie “inventer un bobard”, “monter un bateau”...)

Bref, à force de parenthèses, j'ai perdu le fil.

 

Mais on se caille. Et comme toujours ici, le vent souffle à décorner les bœufs.

 

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