Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 14 juin 2020

Enfin, le 22 !

Soyons clairs : Macron a été nul, il a tenu des propos indignes au sujet de la mémoire et de l'histoire, il s'est autocongratulé alors, que comme le rappelle encore ce soir le professeur Juvin, la gestion de la crise par ce gouvernement a été calamiteuse (et il faudra le rappeler et le marteler), mais on ne peut que se réjouir que, lycéens mis à part, tous les élèves du pays retrouvent le chemin de l'école le 22 juin. Même pour deux semaines, il est essentiel de tenter de renouer avec un fonctionnement normal sans attendre la rentrée de septembre.

 

Je sais que le plus scandaleux est qu'on ait empoisonné la vie des chefs d'établissement et des collègues pour mettre en place des conditions d'enseignement ubuesques et dignes des pires films de science-fiction, alors que le retour à la normale (avec des masques, sans doute, mais voilà) était déjà possible depuis deux semaines. Malgré tout, il faut se réjouir de ce retour progressif à la normale. J'espère que, si la propagation du Covid19 continue de faiblir ou de stagner, la rentrée de septembre dans les universités se fera sans toutes ces inepties de "continuité pédagogique hybride" et de "panachage de distanciel et de présentiel barrière" dont fourmillent les e-mails et les lettres circulaires depuis quelques semaines.

 

Avant le 12 mars, l'Etat a été coupable de trop traîner avant de fermer les établissements d'enseignement ; depuis quelque temps, à l'inverse, on assistait à une débauche de précautions superfétatoires virant au ridicule. Retour à la normale, et croisons les doigts.

 

22:30 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Absolument d'accord et heureuse de ta première phrase. Tous les commentateurs autorisés se sont répandus sur la reprise économique et l'auto-congratulation d'un président déjà en campagne pour 2022, sans relever l'interdiction que ce même président a imposée de "revisiter" le passé. J'espère que tous les historiens se dresseront contre les diktats ahurissants de cet inividu.

Écrit par : Annick | dimanche, 14 juin 2020

... et comme l'a bien rappelé notre ami Louis-Georges Tin, il n'a pas à interdire quoi que ce soit en matière de commémorations : si un CA d'établissement et le Conseil Régional responsable décident de débaptiser un lycée, le Président de la République n'a pas son mot à dire...

Écrit par : Guillaume Cingal | lundi, 15 juin 2020

Les commentaires sont fermés.