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lundi, 17 août 2020

*1708*

Hier, petites contrariétés, outre l’embarras de mille bricoles qui s’ajoutent juste avant un « déménagement » : par exemple, le cumulus (changé en décembre 2016) ne fonctionne plus. Fusible ? Thermostat ? Est-il carrément foutu ? (Il y a eu de l’orage juste avant notre retour…)

Hier soir O* n’avait pas le moral, et je lui ai dit que c’était peut-être lié à l’approche de la rentrée, avec ses incertitudes ; peut-être, mais cela vaut sans doute pour moi…

 

Il y a aussi que je devrais, égoïstement, ne plus écouter la radio, ni surtout me connecter aux réseaux sociaux : marée noire au large de l’île Maurice (avec ses dizaines d’espèces endémiques déjà exterminées peut-être) ; incendies massifs et volontaires en Amazonie ; températures record en Sibérie et au Groenland ; Dupond-Moretti qui préface, avec des termes odieux, le livre de ce gros con de Schraen ; lobby de la filière betteravière qui obtient une dérogation du gouvernement pour les néonicotinoïdes… Il y a longtemps que je sais que j’assisterai certainement de mon vivant à la fin de l’humanité civilisée et à l’apogée désastreux de l’anthropocène, mais ce savoir n’aide en rien à relativiser, et chaque article montrant l’irresponsabilité de presque tout le monde est un coup de poignard.

 

Dans tout cela, évidemment, je me laisse ballotter, et je ne lis plus, n’arrivant à lire ni les textes « exigeants » qui sont ma drogue ni des textes plus conventionnels… ni fiction ni poésie ni essais… Et quant à « écrire », à mes foutus projets, n’en parlons pas, quelle vanité…

 

05:57 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (6)

Commentaires

L'amusant (?) est que les grands progressistes dans votre genre et les gros réacs dans le mien arrivent ensemble à la conclusion que nous sommes en train d'assister à l'écroulement du monde civilisé. Mais, évidemment, pour des raisons fort différentes.

DU COUP, on se demande si ce n'est pas un simple petit film que l'on se projette, juste pour le petit frisson de peur qu'il procure. Et si, tout bonnement, ce n'est pas l'écroulement de nos diverses et non simultanées jeunesses que nous contemplons avec ces yeux navrés.

Écrit par : Didier Goux | lundi, 17 août 2020

Et bon courage pour votre déménagement "caniculaire" : je compatis sincèrement, ayant une sainte horreur de ces chambardements-là.

Écrit par : Didier Goux | lundi, 17 août 2020

si tu ne peux plus lire ni écrire (sauf ton blog), il te reste la possibilité d'écouter de la (bonne) musique. Tiens, au hasard Africa Express par exemple :-)

Écrit par : Jacques Ponzio | lundi, 17 août 2020

Didier, oui, cela m'a traversé l'esprit, plusieurs fois... Mais je crains malheureusement de ne pas souffrir de chimères.

Jacques, les disques sont restés à Tours, mais il me tarde de m'y replonger... et d'écrire le billet promis (avec mes maigres moyens de total dilettante).

Écrit par : Guillaume Cingal | mardi, 18 août 2020

« Mais je crains malheureusement de ne pas souffrir de chimères. »

Pas mieux…

Écrit par : Didier Goux | mardi, 18 août 2020

Pouvoir jouer les autruches parfois! mon rêve!

Écrit par : Marie-Hélène | samedi, 29 août 2020

Les commentaires sont fermés.