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mercredi, 09 septembre 2020

Du navet

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Avant de me replonger dans le dernier livre de Jean-Christophe Bailly, L'imagement, dont un chapitre m'a suggéré la juxtaposition ci-contre, j'avais fait un bref aller-retour à l'université, en plein cagnard, autour de quatre heures, et ce après la séance du matin à laquelle je m'étais rendu en tram, mais là, à vélo, pour la première fois, j'ai gravi la Tranchée sans mettre à pied à terre, ce qui est une évidence pour tout un chacun, mais pour moi qui n'avais pas fait de vélo depuis 25 ans avant de m'y remettre en juin, qui ai du jus de navet dans les guiboles et un cul à ne pas se lever de sa selle, c'est une petite victoire. (Puis il faudra enquiller le livre d'Emmanuel Ruben, Sur la route du Danube, que je n'avais as acheté l'an dernier et qui a été réédité en poche... j'avais tant aimé Icecolor et Terminus Schengen. Et peut-être aller plus loin sur les rayons. C'est toujours une histoire de pages.)

 

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