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mardi, 03 novembre 2020

Des jeunes, pas des jeûnes

Hier soir, la voisine du 14, avec qui nous n'avions pas discuté depuis le début de l'été, est venue nous apporter un sac de pâtes-lettres qu'elle a gagné lors d'un loto. Je dis bien un sac et non un sachet, car il s'agit d'un sac... de cinq kilos. Elle a dû en prélever 500 ou 700 grammes, mais enfin il y a de quoi renforcer quelques potages.

Nous n'avons pas voulu refuser, car elle m'a dit que ça leur en faisait trop, et le fait est que l'été prochain nous aurons tout englouti, avec les soupes de la saison froide, justement. Elle va nous donner des confitures aussi, car son mari et elle n'y ont pas droit, et personne, de sa fille ou de ses petits-enfants, n'en veut : ça pourrait paraître inquiétant mais je parie qu'elles sont excellentes, en fait.

 

M'étant rappelé que nous n'avions jamais dû échanger nos numéros de téléphone, je lui ai donné nos numéros de portable car elle va prochainement recommencer une série de dialyses, à raison de 3 par semaine. Si jamais il y a un problème avec le taxi médical j'espère qu'elle n'hésitera pas à nous alerter.

 

Notre voisin du 1 de l'impasse, G*, est venu parler du confinement avec nous vendredi dernier, et fera valoir ses droits à la retraite, selon l'expression, en janvier. C*, son épouse, et lui, sont les plus jeunes de nos voisins. J*, qui habite au 4 de l'impasse, vient de vendre sa bicoque... à des jeunes, nous a dit Y* (du 2 de l'impasse). Mais des jeunes, si ça se trouve, n'ont que dix ans de moins que nous... Quand nous sommes arrivés ici, en 2008, nous aussi nous étions des jeunes.

 

05:05 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)

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