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dimanche, 13 novembre 2022

13112022

 

Avant l’habituelle promenade sur les bords de Loire, côté sud, du pont Mirabeau au pont Wilson, nous sommes allés au château de Tours, pour deux nouvelles expositions, très différentes.

 

La Loire à Tours

 

Le deuxième étage est consacré aux collages sur plexiglas de Nental, peintre-collagiste qui a son atelier à Saint-Pierre des Corps. L’ensemble des collages utilise des reproductions fragmentaires et déchirées de tableaux des 17e et 18e siècles autour du cortège de Bacchus, des Ménades etc. Assez sceptique en entrant dans la première pièce, j’ai été progressivement happé par cet univers, ce travail très astucieux, intelligent et impressionnant.

Le sandwich de Saturne.JPG

 

 

 

Nental utilise les superpositions et la transparence avec un sens de la composition et un humour très puissant. Le rapport entre les scènes de groupe ou à deux figurées dans les peintures de l'époque classique et les différents éléments plus modernes, les couleurs, les citations ou les fragments de publicités n'est jamais simple ou simpliste.

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20221113_152708    (détail)

 

Le troisième étage est consacré à une rétrospective de l’œuvre photographique, entièrement en noir et blanc, de Bernard Descamps, Au-delà des apparences. Les séries malienne ou égyptienne m’ont particulièrement « tapé dans l’œil » mais c’était globalement une belle découverte. Je me suis difficilement retenu d’acheter, non le catalogue, mais Le don du fleuve, le livre que Descamps a composé  autour d’une anthologie de poèmes oraux peuls traduits.

 

Le château de Tours est un lieu d’exposition vraiment sublime. Le rez-de-chaussée et le premier étage accueilleront bientôt une autre exposition.

 

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