Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 30 novembre 2023

30112023

wyatt.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au bureau.

Bande-son : The Sight of the Wind (Wyatt en 33-tours).

lundi, 13 novembre 2023

13112023

C'était donc ma première participation aux Assises de la traduction littéraire, sans doute pas la dernière, car, ironie, j'y étais en ma qualité d'universitaire et de spécialiste des littératures d'Afrique de l'Est, pas comme traducteur, vu que je ne publie que des traductions d'essais
 
398580101_10226467105877816_537579716499754089_n.jpg
 
Tout d'abord l'organisation. Remarquable. Très bien accueilli, tout le monde aux petits soins, et surtout grand désarroi de ne pas devoir payer pour travailler, et même d'être rémunéré. J'ai même été assez feignasse pour accepter le VTC ce matin (6 h 15 à l'hôtel, ça pique). Donc grand merci à ATLAS - Association pour la promotion de la traduction littéraire - CITL déjà, et les différentes divinités pour qui rien n'est impossible (Julie, Clara, Gabriel notamment).
 
Ensuite, des conversations riches, nombreuses, décousues, passionnantes, difficiles pour moi qui ai un mal fou à retenir 3 nouveaux noms en un jour...
 
Le niveau des conférences et des ateliers : du très très lourd. Pour notre table ronde avec Laurent Vannini, je ne reviendrai pas sur le fait qu'on nous a surnommés Tif et Tondu (mais l'after de samedi était très arrosé (info : les traducteurices ça picole sec)) mais on a eu de belles discussions, de bons retours : une traductrice hyper sympa m'a dit que c'était trop pour initiés et qu'elle n'avait rien compris, et on a parlé deux heures, mais sinon les autres avaient l'air de ne pas avoir détesté (et en tout cas d'avoir compris).
 
Et puis le grand plaisir de rencontrer enfin "en vrai" quelques personnes que je suis depuis longtemps, comme Nicolas Richard ou Guillaume Contré (à qui je n'ai pas pu poser une question sur Borges après la table ronde Tolkien d'hier)... Mea culpa, j'étais trop occupé à picoler avec les sinisant-es.
 
Last not least, samedi en début d'après-midi, un jeune homme vient me souhaiter un bon anniversaire, en me disant que je ne dois pas voir qui il est car il me suit sur Twitter et YouTube. On a beaucoup discuté et sympathisé. J'ai une mauvaise nouvelle pour vous, les ami-es : il me supplie de ne pas arrêter les vidéos "je range mon bureau". Il avait l'air assez fier de son coup, de venir me souhaiter un bon anniversaire alors que j'ignorais qui il était. Grâce à lui, c'est malin, j'ai envie de me plonger dans la BD chinoise, dont il est spécialiste, et comme il vient régulièrement à Tours pour les ateliers de lectures de planches de Laurent Gerbier, stay tuned.

09:43 Publié dans 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 07 novembre 2023

07112023

Je me réveille depuis trois jours, trop tôt, et en passant en revue toutes les tâches en retard ; pénible. Peut-être aussi – mais j’en doute – que je n’ai pas besoin de plus de six heures de sommeil.

Hier soir, je me suis endormi après avoir lu le chapitre III de Retour au pays bien-aimé de Karel Schoeman, traduit de l’afrikaans par Pierre-Marie Finkelstein et que m’a offert M.R. (avec de succulents chocolats, pour nous remercier, C* et moi, d’une broutille), et en écoutant des chants du Rabindra Sangeet de Tagore interprétés par Rupankar Bagchi ; en effet, lors de ma fête d’anniversaire, samedi, C* m’a notamment offert des écouteurs sans fil. Il faut que je me répète que c’est C* qui me les a offerts car, dans la mesure où cet objet est associé, pour moi, à nos fils, j’ai le réflexe de penser qu’ils me viennent d’eux. Très bon cadeau, vu que je vais passer au moins quinze heures dans le train en fin de semaine, et il me semble qu’en dépit du choix plutôt calme la musique a retardé mon endormissement, me permettant de lire un peu plus longtemps.

 

Aujourd’hui, je vais travailler à la salle à manger en écoutant deux CD que m’a offerts ma mère ; c’est en raison du séjour de mes parents qu’on a fêté mes 49 ans avec une semaine d’avance (et aussi car je serai à Arles tout le week-end). Mes parents m’ont aussi offert deux romans de Damon Galgut (high time I read him), et ma sœur m’a fait envoyer par Shakespeare & Co et Colissimo trois romans très contemporains, dont un d’une jeune écrivaine anglophone apparemment haoussa, ce qui ne court pas les rues – très content.

Aujourd’hui : corrigé du concours blanc, correction des dernières copies, éventuellement tableau des MCC avec colonnes supplémentaires… je crains que la traduction ne prenne finalement du retard cette semaine.

 

06:14 Publié dans 2023 | Lien permanent | Commentaires (1)

dimanche, 05 novembre 2023

05112023

 

Je* m'aperçois depuis une semaine que j'y vois moins bien de loin, et aussi que mes yeux démarrent plus lentement le matin. Il va falloir reprendre un rendez-vous chez l'ophtalmologiste, mais sans être pressé ; moi qui ne portais plus de lunettes depuis cinq ou six ans (à vrai dire, je n'ai aucun repère plus précis quant à la date à laquelle ma vue s'est améliorée), c'est reparti pour un tour.

Maux de tête aussi, presque tous les jours.

 

Mes parents repartent ce matin. Bon séjour ; nous avons passé de bons moments. Jeudi soir nous sommes allés voir The Old Oak de Ken Loach. Il retombe un peu dans son travers de personnages trop parfaits, qui délivrent ponctuellement des sermons dont la teneur avait déjà été comprise, en peu de mots, en moins de mots, lors de scènes précédentes. Le film reste tout à fait réussi, bien joué, avec des scènes très fortes.

 

Hier matin j'ai pris le temps de chercher – mais il faudrait prendre plusieurs journées pour ranger et réorganiser entièrement le bureau-bibliothèque – et constate que j'ai vraiment égaré mes quelques livres de littérature mauricienne, que j'avais tous « rangés » ensemble à la suite de mon intervention liminaire lors de la conférence-débat de Mariam Sheik Fareed. Qu'est-ce que j'en ai foutu, morbleu. Voilà le problème : j’ai quatre piles différentes de « livres à lire », la pile des « livres à chroniquer » (en vidéo), et puis des livres non rangés épars (livres de cours du second semestre sur le bureau, livres qu’on m’a prêtés sur une petite étagère etc.). Mais là, le livre de Mariam Sheik Fareed est bien à sa place, à côté de ceux d’Ananda Devi… mais tous les autres se sont volatilisés.

 

 

* L’ébauche de ce billet a été écrite avec le téléphone, en attendant que l’ordinateur démarre : moyen astucieux de ne pas m’énerver en attendant de longues minutes que tout soit utilisable sur ce PC portable de l’université, qui a 4 ans et demi et qui sert beaucoup.

 

09:21 Publié dans 2023 | Lien permanent | Commentaires (2)