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lundi, 29 janvier 2024

Les Mots rares

 

Je ne sais d’où sort ce livre. M’a-t-il été offert (et qui vais-je vexer en écrivant ce qui suit) ? L’ai-je trouvé d’occasion ? Aucun souvenir.

Ce qui est étrange, si je l’ai acheté, c’est qu’en le feuilletant seulement j’aurais dû voir que ce n’était pas du tout le genre de poésie qui me plaît.

Pourquoi ? C’est verbeux. Voilà.

Il suffit de feuilleter.

Allons-y.

Les Mots rares (29012024)

 

L’épigraphe en italiques : un poème de trois strophes et onze vers où l’on trouve les mots iridescence, ineffables, indicibles et inénarrables.

Redflag total.

Premier poème : « Iridescence ». La deuxième strophe : Phosphor-essence poème / Phénomène fluor-essence / savant. On dirait un truc parodique.

Deuxième poème – le titre : « Géodésie poétique Poésie géodésique ». En fait, la poète a voulu canularder les éditions Galilée (qui éditent Cixous et Jean-Luc Nancy, je le rappelle)… et l’éditeur a accepté ça au premier degré. Bravo, Juliette Brevilliero !

Et ça continue, en jeux de mots infralapointe : le poème intitulé « Chair Rubis » commence par le vers « Chère Ruby » !!! Notons aussi « Le bétail qui bayait aux corneilles » (p. 60), qui s’achève sur le jeu de mots baye/baille (mais avec oubli du circonflexe). Plus on avance dans le recueil, plus on se dit que ça ressemble à des punchlines de Grand Corps Malade. (Ce n’est pas censé être un compliment.)

 

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