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mardi, 28 janvier 2025

28012025

Aujourd’hui, vu la magnifique exposition de la photographe sicilienne, ou faut-il même dire palermitaine, Letizia Battaglia (1935-2022), avec le regret, léger, que son travail de photojournaliste au sens le plus concret du terme, et aussi son travail d’éditrice ne soient qu’esquissés. En tout, c’est une découverte majeure.

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La conférence de mon collègue Laurent Gerbier, hier soir, dans le cadre du séminaire 19e siècle, m’a notamment poussé à relire Montaigne, et en particulier “De la modération” (I, XXX), où je trouve cette pépite, qui m’amuse car Claire déteste la rhubarbe sous toutes ses formes (et en particulier l’odeur à la cuisson) et je l’adore, de sorte que l’apophtegme de Montaigne est parfaitement applicable à elle, non à moi :

Le naturel qui accepteroit la rubarbe comme familiere, en corromproit l’usage : il faut que ce soit chose qui blesse nostre estomac pour le guerir ; et icy faut la regle commune, que les choses se guerissent par leurs contraires, car le mal y guerit le mal.

 

Depuis quelques jours, j’ai l’impression de repartir en permanence « dans le décor », de faire des embardées, comme à la grande époque polygraphe, circa 2006-2008, comme en lisant Commengé et son parcours de la route 87 sur les traces de Nietzsche j’ai à l’esprit immédiatement mes très anciennes pondaisons (Onagre 87).

 

18:30 Publié dans 2025 | Lien permanent | Commentaires (0)

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