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mardi, 22 avril 2025

22042025

J’ai passé presque toute la journée à travailler, une fois encore, sur Our Sister Killjoy, avec deux objectifs en tête : la discussion avec « ma » co-traductrice, imminente ; l’intervention lors du “workshop” NEOLAiA organisé par une collègue chypriote le 9 mai (hélas, ce sera en distanciel).

Toujours me frappe, en lisant, en relisant ce livre, à quel point il n’a pas du tout vieilli, au fond, et combien la façon dont Aidoo articulait son analyse (et la mise en récit) des problématiques post-coloniales reste tout à fait pertinente quarante ans plus tard, sur la masculinité, sur l’universalisme de pacotille, sur les prétextes des afrodescendant·es de la diaspora à ne pas rentrer « chez eux » (mais où est-ce ?).

Il faudrait vraiment avoir le temps de relire ce livre en parallèle de Peaux noires, masques blancs : elle ne le cite jamais, et les allusions possibles ne sont pas absolument évidentes.

Mon exemplaire, acheté en 1995 à Oxford, tombe plus que jamais en lambeaux.