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samedi, 23 août 2025

23082025

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Je n’avais pas prévu de me lancer dans ce livre cette nuit, mais on ne fait jamais tout à fait ce que l’on prévoit.

 

 

Ce livre, qui m’a été gentiment envoyé par l’éditrice, pourrait bien être l’un des essais les plus importants de cette rentrée littéraire. Moore, qui l’a écrit en anglais et que Léonora Miano a rencontré en 2013 avant de décider de porter ce texte jusqu’à en être la traductrice, dit que son sujet est sa dénonciation du racisme qui a miné la révolution cubaine et le récit des persécutions qu’il a subies, mais Miano elle-même voit plus loin, ou plus au fond des choses. Sa préface est un des textes les plus marquants qu’il m’ait été donné de lire en matière d’histoire des idées et d’histoire culturelle, tout en contextualisant finement, dans un dosage parfait entre analyse et synthèse.

 

Au demeurant, cette préface vient remuer une bonne partie de ce dont nous avons parlé, avec Timba Bema hier soir, dans son émission “Questions Littéraires” ; elle fait écho aux discussions que j’ai pu avoir au printemps, en écoutant aussi ses diverses interventions publiques, avec Elara Bertho autour des figures de Kwame Ture et Miriam Makeba (cités dans la préface – Carlos Moore a pu fuir Cuba en 1963 grâce à la délégation guinéenne).

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