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vendredi, 05 septembre 2025

05092025

Réveillé par cette foutue sinusite qui écourte (trop) souvent mes nuits, je me suis fait un thé, et puis, après avoir hésité (lecture au petit salon en essayant de somnoler ?), me voici au bureau tout de même. D’après l’indicateur météo du smartphone il fait 12° dehors, et, au vu de ce que j’ai ressenti fenêtre ouverte, je veux bien le croire. Comme je l’expliquais avant-hier à E°, il ne faudrait pas que ça dure trop, car dans un pavillon – contrairement à un immeuble – la température va finir par tomber en-dessous de 19°, au moins en fin de nuit, et le chauffage se relancer, e qui n’est presque jamais arrivé en septembre.

Poinciana 1.PNG

 

 

 

 

Hier, entre deux suées sur des paragraphes à traduire, j’ai publié un post facebook au sujet de la version de Poinciana par les Manhattan Transfer, en taguant Paul Loca (hétéronyme de L. L. P.), et sa réponse – que je découvre ce matin – ne m’a pas déçu, ouvrant des pistes inconnues de moi (Steps Ahead ? Billy Cobham ? ce n’était même pas des noms).

Poinciana 2.PNG

 

                     Il faudrait que je réponde en expliquant mon rapport très étrange, au fond, à ces premiers disques de Manhattan Transfer, que même enfant j’avais tout pour détester : vocalises glamour, kitsch orchestral généralisé, croonerismes à foison. D’ailleurs, je détestais et déteste toujours leur « tube », Chanson d’amour : ridicule, là-dessus, le doo-wap emprunté (ra-pa-la-pah-pah). Alors, qu’est-ce qui fonctionne – à fond – dans certains titres, et pas dans d’autres ? On peut expliquer cela par l’attachement à des vinyles ou cassettes écoutées inlassablement dans l’enfance : oui, mais, il y en a tant que je serais incapable de réécouter aujourd’hui ; oui, mais, si je n’ai longtemps connu que le premier album des Talking Heads, j’ai adoré les albums suivants quand je les ai découverts sur YouTube…

Et sur la question des « emprunts » par des chanteurs blancs qui ont de facto invisibilisé les premier·es interprètes noir·es, aussi : peut-être qu’Elvis Presley ou les Rolling Stones sont plus évidents, mais on m’a aussi opposé, les rares fois où j’ai abordé ce sujet, que l’un comme les autres avaient toujours reconnu leur dette, en quelque sorte. Sur ce sujet, il faudrait d’abord lire, et abondamment, avant de déblatérer comme je l’ai fait ici.

Sans rapport, ou presque : j’aimerais tellement que P. L. /L. L. P. rassemble ses sonnets en recueil.

 

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