samedi, 04 novembre 2017
xxii + vii
xxii + vii
Je m’en avise seulement aujourd’hui : quand j’atteindrai, selon ce mode de rétropublication, le 5 juin 2005, soit la veille de la création du blog, on saura mathématiquement combien de journées sans publication ce blog compte depuis sa création.
Compte, pas comptait.
Pourquoi ?
Parce que ces journées resteront pour toujours des journées sans publication : si vous lisez ce texte et si vous voyez s’afficher au bas du texte la mention Autant le temps, alors vous savez que le jour de publication était initialement – et est donc toujours, sans remède possible – un jour qui n’avait vu aucune publication.
Le sujet de ce texte, il n’y en a pas ; l’objet, peut-être, en est l’impossible remplissage a posteriori des creux temporels. Objet symbolique, bien sûr.
J’attends que la psychanalyse m’informe.
Objet, pour matière et pour objectif.
Je travaillerai avec Ponge mais je n’interdis pas que la psychanalyse m’informe.
05:41 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 03 novembre 2017
xxii + viii
xxii + viii
M’informe, en quel sens.
Au sens d’interroger les mots, on a déjà insisté sur un fait important : ce texte n’est pas assujetti. Il y a un chronotope (la bibliothèque de la rue Mariotte, très tôt le matin), mais rien n’interdit de poursuivre à d’autres moments.
Un texte écrit dans l’insomnie, mais pas seulement.
M’informe donc : me donne forme, ou me fasse informe ?
C’est un paradoxe qu’on se refuse à résoudre.
(On, d’ailleurs, est le non-sujet de ce texte. Quand j’écris je, c’est une autre histoire.)
05:42 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)