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dimanche, 23 juin 2013

Retour aux quatrains

Ô que ma plume altière

Embrase cet Oronte...

— Où est donc mon Ghesquière ?

— Pas dans le mastodonte ! 

samedi, 19 janvier 2013

Autres vers semi-animaliers

Sur la pizza, aimez-vous

L'artichaut ou bien le câpre ?

L'hyène chasse l'oricou :

La compétition sera âpre.

 

Vraiment, je n'en peux plus de

Toutes ces écharpes Simpson.

La victime sera l'une

Des gazelles de Thompson. 

 

N'affirmez jamais

Que ma femme est une ménade.

L'éléphanteau affamé

N'aime pas la promenade. 

 

Le Trésor Public m'a informé qu'avant-hier

Était la date d'échéance.

Sankao le guépard, qui fut jadis si fier,

Assiste à sa déchéance.

 

Un vilain poil de cul

Me grattouille la raie.

Sédentaire, la grue

Se plaît dans les marais.

vendredi, 18 janvier 2013

Les Alentours de la naissance du petit gnou

en quatrains conversationnels,

dont les vers 3-4 sont des retranscriptions fidèles

du texte de commentaire d'un documentaire animalier

 

 

J'ai le crâne façon genou

Et le buste yéti.

Voici donc l'invasion de gnous

Dans le Serengeti.

*

Ma Fursty Ferret moussant,

J'ai le gosier gourd.

La femelle gnou sent

Palpiter son ventre lourd.

*

Travail d'une traite,

Je suis à la traîne.

Quand les gnous s'arrêtent,

Les combats reprennent.

*

Souvent, mon âme flâna

Sur l'Idéal aux cent délices.

Enfin, le bébé de Lana

Ne vient pas au monde ; il y glisse.

*

Etiez-vous au courant

Que j'aime le magenta ?

Le chacal en courant

S'enfuit avec le placenta. 

*

(Si je mange des tarbais,

Joker sur le Roquefort.

Le cadavre du bébé

Reste chevillé au corps.)

*

Sur le verglas, qui est tombé

Se sera pété le genou.

Fils de Lana et de Djumbé,

On veille sur le petit gnou.

*

lundi, 14 janvier 2013

Quatrain zoologique

Je chante à pleins poumons

De doux airs attendrissants. 

L'orque assomme les saumons

D'un ultrason puissant.

.

dimanche, 06 janvier 2013

De Rome et de canicule

À ma lyre aujourd'hui j'exulte,

Desdichado inconsolable.

« Le lionceau appendra adulte

Que ces marques sont inviolables.»



Je vous aime, ô chastes vestales,

Du grand Amour les vraies aïeules.

« La mère crocodile installe

Les bébés au fond de sa gueule.»

 

Toi que l'amour fou innerve,

Je chante ton feu de glace. 

« Le guetteur mangouste observe

L'attitude du rapace. »

 

Vesta, bien sûr, n'est pas Eros,

Ce garnement au profil morne.

« Karanja le rhinocéros

Est reconnaissable à sa corne. »

 

Souvent, si je fais fomec,

Terré au sol, c'est en rampant. 

« Le vervet lance un cri sec

Pour se prémunir des serpents. »

 

La vestale est sans remords

Au souffle du dieu moqueur. 

« Sur le tronc d'un arbre mort,

Liaram dépose son odeur. »

.

samedi, 05 janvier 2013

Difficile journée

Ô le temps qui nous fuit,

Vieillir force la dèche.

« Ta chemise de nuit

N'est pas tout à fait sèche. »

.

vendredi, 04 janvier 2013

Dix quatrains conversationnels

Je jouais au Monopoly avec les garçons. Ma femme lisait Que Choisir ?, parfois à voix haute. J’ai donc composé quelques quatrains conversationnels, dont le principe – déjà mis en œuvre sur Facebook lors de visionnages de documentaires animaliers – est d’utiliser la citation pour les vers 3 et 4, et de composer les vers 1 et 2 à partir de cette deuxième moitié.

 

Pour emballer lors d’un rencard,

Je déconseille l’orgelet.

« Encore une fois, c’est Picard

Qui a les meilleurs surgelés. »

 

Hollande, le chef de l’Etat,

N’est pas vraiment un héros.

« La nouvelle Prius est à

38.200 €. »

 

Le danseur soufi est en transe

Et fait des cercles exaltés.

« La petite Yaris made in France

Est tout à fait bien notée. »

 

Le chien montrant sa lippe

Dardait des yeux de fou.

« Les bulbes de tulipes,

Mais qu’est-ce qu’on s’en fout ! »

 

L’attente du printemps

A tout instant me hante.

« Marque ‘lait hydratant’

De Carrefour Discount ! »

 

Soleil, que ta splendeur éclate

Au zénith écarlaté !

« Sardines à la tomate…

On n’en a pas acheté. »

 

En relisant L’Astrée

J’éprouve la frénésie.

« Les bébés porcs sont castrés

Mais sans anesthésie. »

 

Ma plainte monte au ciel

En accents empruntés.

« Le miel Lune de Miel

Est vraiment bien noté. »

 

Sous les ors du jour finissant

Les chênes se noient de rousseur.

« Le meilleur adoucissant

Est Le Chat Lait de Douceur. »

 

L’aurore imperturbablement

Déroule ses nuées entre orange et turquoise.

« Dix mille écoliers allemands

Se sont intoxiqués grâce aux fraises chinoises. »

samedi, 29 décembre 2012

Aux sources du Nil

Des enfants jouent à la pala

Et les jours encor rétrécissent.

La panthère hisse un impala 

Tout en haut de l'arbre à saucisses.



Mes lacets me lassent. J'espère 

En revenir aux velcros.

L'araignée loup couleur terre 

En tue une autre avec ses crocs.

 

Quand je me sens vaseux,

En bâillant je feule.

Des buffles, cul bouseux,

Se foutent sur la gueule.


Je picole à mon hanap

Un pion de gueuse lambic.

Souvent les élands du Cap 

Font route avec les dik-diks.

 

Je suis féru d'odalisques

Taillées dans le zirconium.

Mettant bas, la damalisque

Bouffe aussi le myconium.

 

Je suis de ces esprits que mord

D'Apollon le souffle aérien.

Du jeune damalisque mort

Le lion ne laissera rien.


Clairs comme de l'eau de roche,

Mes quatrains plaisent aux enfants.

Le daman est le plus proche

Parent de l'éléphant.

vendredi, 28 décembre 2012

La Tanzanie, toujours

Je ne danse pas la samba 
À la porte cochère.
« Kigori, la soeur de Wamba,
Repère un phacochère.»


J'ai bousillé les essieux 
De la caravane.
« Le petit autruchon gracieux 
Explore la savane.»


Je trouve que ça sent bon,
Le vin de Bourgogne.
« L'hyène emporte le jambon
Du lion en charogne.»


J'espère qu'on ne dira mot
De ma métrique fluette.
« La girafe arrache un rameau
De sa langue violette.»