dimanche, 06 janvier 2013
De Rome et de canicule
À ma lyre aujourd'hui j'exulte,
Desdichado inconsolable.
« Le lionceau appendra adulte
Que ces marques sont inviolables.»
Je vous aime, ô chastes vestales,
Du grand Amour les vraies aïeules.
« La mère crocodile installe
Les bébés au fond de sa gueule.»
Toi que l'amour fou innerve,
Je chante ton feu de glace.
« Le guetteur mangouste observe
L'attitude du rapace. »
Vesta, bien sûr, n'est pas Eros,
Ce garnement au profil morne.
« Karanja le rhinocéros
Est reconnaissable à sa corne. »
Souvent, si je fais fomec,
Terré au sol, c'est en rampant.
« Le vervet lance un cri sec
Pour se prémunir des serpents. »
La vestale est sans remords
Au souffle du dieu moqueur.
« Sur le tronc d'un arbre mort,
Liaram dépose son odeur. »
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09:00 Publié dans Quatrains conversationnels | Lien permanent | Commentaires (0)
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