mercredi, 29 juin 2005
Affairé
Je dois concocter des sujets de thème et de version pour L***, une de mes étudiantes les plus assidues, qui vient d'obtenir sa licence et qui a suivi mes cours, pour la première fois, lors de son arrivée à l'université, il y a trois ans, donc. Je dois aussi corriger pas moins de neuf copies d'analyse littéraire, pour ma collègue I***, qui est vice-présidente du jury de CAPES, et ne peut, à Toulouse, assurer toutes ses obligations de service tourangelles. Les deux textes sont extraits de Mansfield Park de Jane Austen (peut-être mon préféré de cet auteur remarquable) et de The Case for the Defence de Graham Greene (roman que je ne connais pas). Malgré tout, je voulais noter ici que, de retour des courses au supermarché, j'ai songé à ma trouvaille du matin: Jacques Layani, dont je lis régulièrement le carnétoile (lien ci-contre, dans la liste des blogs amis), est l'auteur d'au moins deux ouvrages sur Léo Ferré. Or, je publie ces jours-ci de brèves notes rapportant certains discours assez particuliers de mon fils. Il se trouve que mon fils, depuis presque deux ans, préfère, de toutes les chansons de Ferré, et me réclame assidûment "Les psaumes sont écrits sur les magnétophones", à savoir Psaume 151, dont il connaissait les trois premiers couplets (et ne les connaît peut-être plus, car les écoutes se sont espacées).
10:40 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles, WAW | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Mais voilà une excellente chose ! Il faut lui apprendre l'intégralité du poème de 1956, plus le dernier quatrain, ajouté en 1970 :
Les condamnés jouent au poker leur appétit
Et vous laissent Seigneur leur part de solitude
Le service est compris nous avons l'habitude
Descendez donc Seigneur de notre connerie
Merci pour le salut, pour le lien et pour noter que ce sont non deux mais trois ouvrages que j'ai consacrés au poète. Je dis ça pour l'exactitude, simplement, évidemment pas par forfanterie. Pour être très exact, d'ailleurs, le second est fait en collaboration avec mon ami Alain Fournier.
Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 29 juin 2005
Mon préféré reste:
Les vitrines regardent passer les voyelles
Les ortolans prennent le frais dans le coma
Et le saumon fumé boude le tapioca
Miserere Seigneur du fond de nos gamelles
Écrit par : Guillaume | mercredi, 29 juin 2005
La référence à Mansfield Park me fait penser à mon préféré d'Austen: Pride and Prejudice, avec le délicieux Colin Firth dans la version feuilleton de la BBC.
Puisque l'auteur du blog n'écrit pas uniquement sur la Touraine, que comme le remarquait Fuligineuse, n'écrit pas non plus sur ce qu'il promettait d'écrire et que ça parle de Léo que j'aime bien et que je n'ai plus d'excuse pour justifier l'apparition du lien qui suit à part le fait que j'aime bien ce blog et René Penã encore plus, here it comes.
http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/lunettesrouges/
Écrit par : Livy | mercredi, 29 juin 2005
Je recherche activement et depuis longtemps une analyse détaillée du texte de "Psaume 151" dont mon humble crâne n'arrive à comprendre que la moitié des couplets. Si quelqu'un a une piste, qu'il se dénonce ! :)
Écrit par : Ben | mardi, 15 septembre 2009
Les commentaires sont fermés.