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samedi, 16 juillet 2005

Multijournal, 17 décembre 2004

Je publie aujourd’hui, en guise de note, la première entrée de mon Multijournal, tentative de journal hypertextuel qui a duré un mois environ, à l’hiver dernier. Chaque entrée se composait de trois sous-rubriques : l’entrée du jour, l’entrée « rétrospective » et les notes astérisquées. Le fonctionnement en paraîtra plus simple après quelques jours de lecture.

17 décembre 2004.
Cet après-midi, j'ai travaillé à la maison, puis, non sans être passé acheter un cadeau pour mes grands-parents, je suis allé chercher A. à l'école. Dernier jour d'école avant les vacances. Il ne pleuvait pas, il ventait; le biscuit en forme d'ourson n'a pas traîné. Englouti plus sûrement que le Titanic. Avant que nous ne nous enfoncions dans l'exploration des trois cahiers d'école que la maîtresse nous confie durant les vacances. Trois cahiers en petite section...
Simultanément, il demande un mouchoir en papier pour effacer les traces de feutre noir.

17.12.04, ante meridiem
Ce matin, il a fallu amener A. à l'école avec la voiture, car il pleuvait à pierre fendre. A la bibliothèque d'anglais de l'université, j'ai rendu deux livres, dont In the Hour of Signs de Jamal Mahjoub***. Puis, dans mon bureau, j'ai signé les programmes d'étude provisoires d'Anne-Sophie, une étudiante qui fait une demande auprès des Relations internationales afin de partir étudier l'an prochain dans une université canadienne (Calgary ou Simon Fraser).
Cette nuit, à quatre heures, un chauffard a embouti violemment la voiture de notre voisine d'en face. Une Fiat Panda. (La voiture.) Une Portugaise. (La voisine.) Un délit de fuite. (Le chauffard.)
Ici nous remontons le temps.

*** 2004 : 18 et 19 novembre ***
Ph. et moi avons organisé un colloque international intitulé Fantasmes d'Afrique / Fantasizing Africa. L'invité d'honneur n'était autre que Jamal Mahjoub, romancier anglo-soudanais de prime importance, que j'ai voituré (à son grand dam, vu mon incompétence en matière de créneaux) dans Tours, et qui a délivré le vendredi matin une conférence d'un grand intérêt. Je possède quatre de ses cinq romans, mais je n'ai pu lire le troisième de ses romans publiés qu'au moyen de l'emprunt en bibliothèque. Cet épisode (ou plutôt: cet événement) donnera lieu à d'autres ramifications.

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