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dimanche, 28 août 2005

Un frisson fou

Un soleil, samedi, embaumait mon jardin. Je lui criais Va-t-en ! éperdument. Si bien qu’il se moqua. Je lui criais Va-t-en sans cesse et plus doucement, si bien qu’il s’en alla.

Il me restait quatre soleils. (Ce n’est pas tant que ça, pour écrire un poème.)

La vie passe, et si tu la rates : un soleil s’évanouit.

Meule de foin dans le lointain : elle emprisonne le soleil à l’instar d’un miroir.

Le sort en est jeté, le soldat tombe : le soleil l’éclaire, l’éblouit, explose au feu de son armure.

Une méharée : feu le soleil.

Ce fut la nuit. Dans mon jardin la nuit. Dans ce jardin la nuit a fondé son empire.

Commentaires

Ah la la, tu vas encore dire que je t'encense à tort et à travers, mais tant pis, car je trouve ce texte (poème ?) vraiment magnifique, j'irai jusqu'à dire le meilleur que tu aies publié sur ce blogue... Il y a là-dedans quelque chose qui ne court pas les rues : de la puissance.

Écrit par : fuligineuse | dimanche, 28 août 2005

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