dimanche, 16 octobre 2005
Tout ou partie
Dimanche, onze heures vingt.
Toutefois, pour être aussi complet que possible, je dirai aussi que, lisant le premier (fort bref et d’une beauté époustouflante) chapitre, je pensais :
aux rapports entre ce texte et L’Âge d’homme
à ma lecture, il y a un an et demi, de Kotik Létaïev de Biély
à mes longs et oiseux développements du mois dernier à propos de la phrase « Je rêvais corne de taureau »
au rapport entre le suspens offert par la première phrase, toute en méandres et parenthèses, et la phrase faulknérienne, telle que, notamment, nous avons pu l’explorer mardi dernier dans un cours d’analyse de textes littéraires
au sujet de composition philosophique auquel j’ai consacré une note plus tôt ce matin, pendant que mon fils lisait seul, assis sur le canapé, un album de Où est Charlie? (Where’s Waldo? en anglais)
à tant d’autres choses encore, dont ce texte si bref appelle la pesée (le clavier m’échappant, j’écris pesée au lieu de pensée et je laisse cette coquille, ce lapsus significatif)
à l’écriture même de cette note, dans ce mouvement si habituel qui consiste, lisant une œuvre inspirante, à vouloir l’abandonner, à regret mais irrépressiblement.
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