jeudi, 22 décembre 2005
Lourdes
Tu ne disais pas la moitié
de ce que fronçaient tes sourcils
Ton monde se dépliait
infiniment comme les vents que l’on voit
venir le soir sur les collines
Tu ne chantais pas la moitié
du temps à la cime des arbres
Et si le monde dévoilait
lentement ses ondes sonores
à la gambade des autans, tu te levais
et chantais pour le faire éclore
Tu ris
tungstène décoloré
aimable brasero
de mes songeries creuses
17:40 Publié dans Ecrit(o)ures | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
Passé ici. Lu avec intérêt.
Écrit par : sancho | jeudi, 22 décembre 2005
Reviendra jamais STOP je suppose STOP bon vent STOP irai pas voir ton blog STOP.
Écrit par : Guillaume | jeudi, 22 décembre 2005
Superbe. Bien plus intéressant -- pardonne ma franchise -- que tes autoportraits.
Bon, je me tais...
Écrit par : Jacques Layani | jeudi, 22 décembre 2005
C'est trés talentueux ce que tu écris.
Moi je ne suis pas trés doué pour ce qui est des poêmes
Je crois avoir pas mal d'imagination et j'aime plus l'écriture romanesque.
j'ai entrepris l'écriture d'une petite nouvelle sur mon blog ce n'est pas térrible mais c'est un début.
j'ai d'autres idées mais je manque de temps pour réaliser tout cela.
De plus, contrairement à ce que certains disent j'aime bien aussi les autportraits car c'est une façon originale de se mettre en scéne.
Il faut savoir varier un peu les plaisirs...
Je suis content aussi que tu ais déjà visité Amiens, ce que je raconte te semble ainsi plus compréhensible, je pense.
Je crois que je vais essayer aussi un autoportrait une fois pour voir ce que ça donne histoire de ...
Bon courage pour la suite de ton travail d'écriture.
Écrit par : steph | jeudi, 22 décembre 2005
Vous auriez tort de ne pas visiter le blogue de Sancho : intéressantissime !
Écrit par : Papotine | vendredi, 23 décembre 2005
Sa façon de faire est particulièrement rustre et grossière, voilà tout.
Écrit par : Guillaume | vendredi, 23 décembre 2005
Jacques et Steph > merci beaucoup de vos encouragements !
Écrit par : Guillaume | vendredi, 23 décembre 2005
Les commentaires sont fermés.