lundi, 02 janvier 2006
D’un visage d’Arnold Schönberg [sonnet décomposé]
31 décembre, cinq heures du soir, après un appel déchirant.
Ce visage
Couronné comme de nuages
Me fixe d’orbites lunaires
Où s’extasie communément
La folie rouge,
Ce carnage
De la peau brunie, décharnée
Par l’implacable calenture.
Le serpent des yeux
– Stries sans fin
Puits sans fond –
Berce la brume près du mur ;
Et la fumée s’envole
De la moustache du cadavre.
20:30 Publié dans Ecrit(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.