dimanche, 22 janvier 2006
Vendredi 13, un attentat facial
Suite de 4.
J’attendais. Ma face s’est muée progressivement en bouillie de carton, en phrases livresques – et je ne savais plus à quel saint me vouer.
Saint Attila, protégez-moi, mes cheveux ne repoussent pas.
Voyez cette figurine qui m’empoisse les yeux, ces caractères rouges qui m’empâtent la langue. À quel saint me vouer, dans quel antre devenir ermite, dans quelle gangue attendre ma métamorphose ?
À la crise de vers succéda l’image, douce et cruelle, de la chrysalide.
11:25 Publié dans Autoportraiture, Ecrit(o)ures, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
J'aime bien cette collection "Orphée - La Différence" pour la rareté des oeuvres éditées et la beauté des couvertures, sauf que la reliure craque et se décolle !
Écrit par : bloguette | dimanche, 22 janvier 2006
Pour le saint
vous pourriez peut-être essayer Saint Boniface
enfin
c'est toujours un plaisir de passer par ici :)
Écrit par : strand | dimanche, 22 janvier 2006
Crise à lead peut-être... mais quel papillon va en sortir !
Écrit par : fuligineuse | dimanche, 22 janvier 2006
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