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lundi, 30 janvier 2006

Eric Meunié (s), 2 : Murène sciée

[788]

Au pluriel. Pluriel, l’auteur se diffracte en tant de fragments. Son recueil n’est pas – le système compris puis absorbé par le lecteur – cet appauvrissement, ce chemin vers la brièveté ni le dépouillement. Ce dépouillement n’est qu’affaire de forme, ou plutôt d’organisation dans le volume. La passion des nombres, qui simplement donne sa structure au livre, forge des extases pour un arithméticien maniaque et amateur tel que moi, qui me surprends à admirer qu’il y ait deux fragments intitulés 393, trois intitulés 131, mais un seul fragment 262. J’ai dû me constituer (sans du tout m’y contraindre, le caractère machinal de ma maniaquerie faisant l’essentiel du travail) un ordre de lecture qui échappe à la catégorisation comptable qui, fruste, a présidé à la composition du recueil.

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