lundi, 30 janvier 2006
Eric Meunié, 3 : Ire, une cime
[454 ou 545 : 91 blancs]
Deux fragments, dans ma lecture non achevée du recueil, m’ont agacé par leur côté facile. Est-ce une tentative de provocation ?
Ainsi du troisième fragment 422 : banalisation du viol ou platitude d’écrivain peu inspiré ? Le jeu de mots sur couvreur, bien falot, n’est plus à découvrir.
Ou du deuxième fragment 380 : on n’est jamais très loin du racolage, avec ce genre de petite chute prévisible et sans grande force ; du raccolage ? (N’y a-t-il pas une opération de bibliophilie, ou d’entretien technique des livres qui se nomme le recollement ?)
13:35 Publié dans Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Je ne connais pas Eric Meunier, ce qui m'empêche d'avoir un avis sur ce que tu avances mais je trouve néanmoins que d'une manière générale le viol est terriblement banalisé au point de ne plus être un acte criminel (comme c'est heureusement le cas du point de vue juridique) mais une sorte d'événement malheureux inévitable dont les média (et les avaleurs de média) rafolent.
Écrit par : bloguette | lundi, 30 janvier 2006
Je faisais une remarque qui porte sur la banalisation esthétique du viol : elle me semble tout aussi grave que sa banalisation sociologique ou politique, dont on commence à sortir, tout de même, mais (un mal n'étant jamais inambigument remplacé par un bien) avec le talon d'Achille de la médiatisation... Ah la la...
Écrit par : Guillaume | lundi, 30 janvier 2006
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