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dimanche, 08 octobre 2006

Démocratie selon le MJS

Ayant laissé, ce matin, un commentaire critique mais très correct sur le blog de [jeune militant socialiste qui ne veut plus qu'on écrive son nom -- nom supprimé ce 2 mars 2011], j'ai eu la surprise de voir ce soir qu'il avait été supprimé. J'y disais en substance que, si tout le programme du P.S. consistait à invectiver Sarkozy, on n'irait pas bien loin, et qu'un montage vidéo ne constituait pas un programme de gouvernement. J'ajoutais que, dans mon souvenir, un certain Daniel Vaillant avait tenu un discours répressif pas si éloigné de celui du petit Nicolas. Voilà tout mon crime.

À ce que je comprends, il suffit, à l'aune du M.J.S., de dire du mal de l'U.M.P. pour avoir des idées politiques, et il suffit de soulever des points de débat pour être illico hérétique...

 

P.S. (ah! ah!) : J'ai écrit un nouveau commentaire ce soir. Voyons s'il s'évanouit...

Commentaires

Je n'ai en tout cas pas suprimé ton commenaire sur mon blog, et je continuerai ainsi si tes commentaires à venir sont tous aussi en accord avec les messages auxquels ils sont accolés ! :)

Écrit par : claire | dimanche, 08 octobre 2006

Sérieux faut pas faire confiance aux ordinateurs, c'est un truc qui plante 1 fois sur 2 alors parce qu'une fois ton message n'est pas passé sur mon blog tu crois que c'est un acte politique....tu fais trop confiance à la machine mais serieusement je n'ai pas supprimé ton message ! Je ne l'ai meme pas lu !

Écrit par : Adrien | lundi, 09 octobre 2006

Curieusement, j'ai entendu parler des commentaires qui se perdent au moment de l'envoi, mais pas des commentaires qui disparaissent une fois publiés ! Ces p'tits gars des MJS sont épatants, tout de même...

On dira donc que l'ordinateur (mais lequel?) a supprimé tout seul un commentaire qui avait été publié par H&F ! 2001, A Space Odyssey ? 2007, A PS Odyssey ? A Liar's Tale ?...

Écrit par : Guillaume | lundi, 09 octobre 2006

Sérieusement Guillaume tu fais preuve de mauvaise foi !
Soit tu me renvoie ton commentaire et il sera publié, mais arrête de faire croire que je t'ai supprimé un Commentaire que je n'ai jamais vu, ni lu, ni reçu !
Y a que toi qui ai lu ton commentaire ! C'est qu'il a du disparaître lors de l'envoi !
PUISQUE, MOI ADRIEN AUTEUR DU BLOG, JE N'AI PAS VU TON COMMENTAIRE SUR MON BLOG, ALORS JE NE L'AI PAS SUPPRIME !
Et si tu ne veux pas faire preuve de bonne foi et de continuer à croire que je t'ai censuré ALORS tu fais de la diffamation, du mensonge... ce qui discrédite tes critiques !
DONC renvoie ce commentaire qui a "DISPARU LORS DE SA PUBLICATION SUR INTERNET" !

Écrit par : Adrien S | mardi, 10 octobre 2006

comment prouvé que tu as bien publié le commentaire en question ???

Écrit par : Soissons Adrien | mardi, 10 octobre 2006

Admettons donc... (Je suppose aussi que tu ne fais jamais de fautes de grammaire.)

Écrit par : Guillaume | mardi, 10 octobre 2006

Je viens de faire un tour chez Adrien pour poster le commentaire suivant :

"Soit... J'écrivais donc en substance que si tout le programme de gouvernement du PS consiste à critiquer Sarkozy, qui de surcroît tient le même discours et la même politique que Daniel Vaillant en son temps, on est mal barrés...

Je me demande encore ce que peuvent être les propositions du PS pour 2007, à part la marque de rouge à lèvres de Madame Royale (c'est une allusion historique, pas une faute d'orthographe) ou l'ultra-libéralisme rapidement peinturluré à la sauce trotzko de Fabius..."

Mon commentaire est désormais refusé pour la raison suivante :
"Spam Prevention: You cannot post a comment so soon after submitting another one.
Votre commentaire n'a pas pû être ajouté, car les commentaires pour ce billet ont été désactivés."

Adrien, "serendipity", en anglais, ça signifie "hasard" ou "arbitraire". Change d'hébergeur de blog, parce que tu vas continuer à donner l'impression de refuser le débat ;))

Écrit par : Guillaume | mardi, 10 octobre 2006

Hmm... Voyons, voyons... Comment dire la chose sans passer une nouvelle fois pour le chieur de service ou, mieux encore, pour le maniaque qui, selon la formule consacrée, « prend son plaisir là où il peut » (avec tous les sous-entendus finauds que laisse transpirer cet aimable cliché auquel, rassurez-vous, sieur Guillaume, je ne saurais toutefois vous accuser de recourir à l'encontre des fâcheux de mon espèce) ? Oui, comment amener cela sans heurter votre éventuelle susceptibilité, vous chez qui je débarque ainsi à l'improviste, avec, dans ma besace, ce que d'aucuns qualifieraient de petite vacherie à la limite de la mesquinerie quand elle n'est rien d'autre, dans mon esprit, qu'une bienveillante remarque pour le cas, certes fort improbable, où votre bévue risquerait de se reproduire ?

Oui, comment faire effectivement passer cette pilule pour le moins amère... ? Bon sang, mais c'est bien sûr ! Le prétexte est tout trouvé : mes propres aventures insensées sur le blog d'Adrien S !

Le fait est qu'il m'est arrivé la même mésaventure qu'à vous (ou plutôt, si je respecte la chronologie, qu'il vous est arrivé la même chose qu'à moi) après que j'eus laissé un message, il y a une ou deux semaines, sur le blog de notre ami au haut-parleur, message qui est en effet resté affiché quelques jours avant de disparaître purement et simplement. J'ai cru moi aussi, dans un premier temps, que ma prose avait été sciemment effacée par le représentant du MJS (au nom, sans doute, d'une nouvelle variante quelque peu extensive du « pas de liberté pour les ennemis de la liberté ») mais je ne m'en suis guère ému pour ma part, compte tenu, une fois de plus, de l'ineptie de mes propos, pour lesquels j'avais du reste moi-même tendance à penser qu'ils ne méritaient effectivement guère mieux que de passer à la trappe. Tout est bien qui finit bien cependant, puisqu'il semble que cette boulette soit due à l'hébergeur du susdécrit blog du susnommé Adrien S et non à ce dernier.

Mais reprenons plutôt cette ténébreuse affaire depuis le début.

Le 17 septembre dernier, je lis sur le blog du sieur S un commentaire d'une de ses groupies supposées qui se propose, arguant du fait qu'elle bloque sur les nombreuses « fautes moches » de notre vaillant militant, de contribuer à sa cause en lui servant de correctrice attitrée. Ma mesquinerie n'ayant guère de limites dès lors que je surprends une personne en train de faire à une autre des reproches que je me retiens moi-même de formuler (car « que celui qui n'a jamais péché, etc., etc. ») et qui sombre à son tour dans le travers qu'elle entend dénoncer, je m'empresse de faire remarquer à la demoiselle qu'elle n'a pas l'air quant à elle de trop bien maîtriser les règles de la ponctuation et de l'usage des majuscules, et que le « assez avec aisance » par lequel elle qualifie le maniement de la plume de son camarade n'est pas terrible-terrible... Bassesse que tout cela, je le reconnais. Mon interlocutrice d'un jour ne se laisse cependant pas impressionner et me répond le soir même que son ordinateur n'accepte pas les majuscules, que la ponctuation qu'elle utilise lui est effectivement propre mais que j'ai, semble-t-il, quand même pu lire ses « topos » (qu'es aco ? J'en suis encore à me le demander), et, pour finir, que son « assez avec aisance » était en fait, suprême humiliation qu'elle m'inflige là, une private joke dont le sens ne pouvait évidemment que m'échapper. Découvrant son message au bout de quelques jours, je poste un nouveau commentaire sur le blog soissonnien pour dire à la demoiselle, un peu penaud, que le 17 septembre ayant dû tomber un dimanche, je devais être encore sous l'effet d'un abus de la dive bouteille (car il y a quelque beauferie à s'en vanter alors que cela n'a rien de glorieux mais je me bourre la gueule tous les dimanches car, voyez-vous, le dimanche, c'est trop tiste) et qu'il n'y a donc pas lieu de tenir compte de mes propos avinés ce jour-là. J'en profite quand même pour l'inciter à se révolter pour un libre accès aux lettres majuscules, avant de prendre congé d'elle sous le prétexte qu'il n'y a pas grand monde sur le blog de l'homme au haut-parleur et que je file subséquemment voir ailleurs ce qui s'y passe, d'autant, glissé-je dans un ultime aveu à demi fielleux, que je ne supporte pas les hauts-parleurs et les slogans qui, d'ordinaire, se dégagent, sur un ton affreusement monocorde, desdits engins, lesquels, à l'instar de l'inévitable samba dans toute manif de gauche, désormais forcément festive, m'ont toujours quant à moi gâché le plaisir de défiler.

Or il se trouve, donc, que ce dernier commentaire exceptionnellement court (non, non, sans rire, quatre ou cinq lignes à tout casser) a disparu au bout de quelques jours, ce que j'ai tout d'abord mis, comme vous-même avec votre propre envoi, sur le compte d'une suppression épuratrice par le jeune blogueur socialiste.

Soit, me direz-vous, mais quel rapport avec la choucroute ? Mes folles aventures sur le blog d'Adrien S sont certes d'une rare intensité mais en quoi illustrent-elles cette remarque passablement gênante que je me proposais, au début de mon texte, de vous adresser ?

C'est que, voyez-vous, outre la sympathie que tout être est censé ressentir envers son prochain dès lors qu'il apprend que ce dernier a eu, comme lui, à subir cette épreuve puissamment traumatisante dite du message escamotable sur le blog d'Adrien S – sympathie qui, en l'occurrence, devrait jouer ainsi en ma faveur et me permettre en toute logique de faire mieux passer auprès de vous cette pilule amère dont je vous ai signalé à l'instant la présence dans ma besace –, outre, donc, cette façon éhontée de ma part de jouer sur l'affectif pour me faire par avance pardonner ma mauvaise action, le contenu même du paragraphe dans lequel j'ai relaté par le menu mes deux incursions sur le blog d'Adrien S n'est pas non plus sans rapport avec l'objet proprement dit du présent message. Du reste, plutôt que de continuer à vous balancer des phrases aussi incompréhensibles que celle qui précède, sans doute vaut-il mieux que je cesse de tourner ainsi autour du pot et vous fasse part sans plus attendre de ma cruelle remarque (bel effet de progression dramatique, n'est-ce pas, de « passablement gênante » à « cruelle » ?). Voilà donc, à la demande générale, ladite remarque dans son abrupte nudité :

Mardi dernier (eh oui, cela date un peu mais vous comprendrez aisément, devant la gravité des faits, que j'aie longuement hésité), dans votre réponse au commentaire furibard du citoyen Soissons (et il y avait effectivement de quoi l'être si les accusations de censure que vous portiez contre lui étaient, comme il le soutenait, infondées), vous avez reproduit le message automatique qui s'est affiché sur votre écran lorsque vous avez posté un commentaire sur le blog anti-sarkozyste (eh oui, encore lui ! Il est décidément partout...). Or que donne la transcription que vous en avez faite ? Cela n'est sans doute guère charitable de ma part mais il est pourtant nécessaire, sieur Guillaume, que je la livre au monde ébahi :

« Spam Prevention : You cannot post a comment so soon after submitting another one.
Votre commentaire n'a pas pû être ajouté, car les commentaires pour ce billet ont été désactivés. »

Cela, je crois, se passe effectivement de commentaire (raison sans doute pour laquelle je vous livre d'ailleurs le mien) : l'accent circonflexe n'ayant rien à faire sur le participe passé du verbe pouvoir, le vilain « pû » que vous nous avez offert est rien moins qu'incorrect...

Je me raccroche à l'espoir qu'il ne s'agit là que de la traditionnelle faute de frappe par laquelle vous avez mentalement anticipé l'accent de la première lettre du mot suivant votre mot fautif pour en coiffer la lettre finale de ce dernier, à moins que ce ne soit qu'une retranscription fidèle du message que vous avez vous-même lu sur le blog sur lequel vous aviez posté votre message. Soit, mais pourquoi dans ce cas ne pas vous être relu ou ne pas avoir ajouté le traditionnel (sic) après ce « pû » qu'il me coûte, croyez-le bien, de réécrire une dernière fois ?

Vous comprendrez que, non comme un quelconque flic de la langue (je n'en aurais, du reste, nullement les compétences) mais comme un simple citoyen, je ne pouvais plus longtemps garder le silence. Cela sera sans doute dur pour votre amour-propre mais vous verrez que, plus tard, vous me remercierez.

Écrit par : Chieuvrou | vendredi, 13 octobre 2006

Tout ça pour dire : "Il m'est arrivé la même chose sur le blog d'Adrien Soissons", ce qui en treize mots au lieu de treize paragraphes aurait été autrement plus digeste !

Écrit par : Simon | vendredi, 13 octobre 2006

En douze mots, maintenant :

"L'hébergeur de blog d'Adrien Soissons ajoute des circonflexes et enlève des commentaires."

(Le texte incriminé était un copié-collé, cher Astolphe.)

Écrit par : Guillaume | vendredi, 13 octobre 2006

Simon> Erreur, jeune homme. Tout ça pour dire, sans vexer mon hôte, voire en l'amusant : « Il y a un accent circonflexe en trop ».

À en juger par votre réaction, l'objectif ne semble guère atteint et le côté amusant plutôt raté... Il faudra donc que je trouve autre chose la prochaine fois, s'il y en a une.

Je suis content, sinon, qu'en ce vendredi 13, vous ayez remarqué que j'avais fait treize paragraphes, ce qui m'avait pour ma part échappé (je suis peu féru de numérologie et guère plus de religion, ce qui, je le sais, est un tort). J'ajoute que votre façon de ramasser (de façon, donc, quelque peu abusive) en treize mots ma modeste prose de cette nuit est assez habile et, je dirai même, particulièrement bien vue. Puis-je me permettre toutefois, sans passer pour l'éternel chieur qui... (cf le premier paragraphe de ma tirade), de vous déconseiller cet « autrement plus » que vous avez employé tout à l'heure ? Non ? Bah, tant pis, je le fais quand même : l'adverbe « autrement » suffit à exprimer le comparatif de supériorité sans qu'il soit besoin de lui adjoindre l'adverbe « plus » : « La truffade est autrement goûteuse lorsqu'elle est accompagnée de saucisses cuites dans un bouillon, chaudes et bien égouttées » (Blaise Pascal, Mille et une recettes d'Auvergne, t. 1, Clermont 1642 ; cité par Grevisse). Tout le monde le fait pourtant, me direz-vous, ce que je me permettrai cependant de contester, sauf à considérer que ce « tout le monde » doive désormais désigner ceux qui causent habituellement dans le poste.

Cela dit, c'est un conseil amical, rien de plus.

Guillaume> Ah, reconnaissez que c'est une hypothèse que j'avais envisagée, ce qui m'évite par là même de me confondre en excuses en sombrant du même coup dans le ridicule le plus achevé. Cela dit, douze mots... J'en compte plutôt quatorze quant à moi car notre ami Soissons ne compte tout de même pas pour du beurre.

Écrit par : Chieuvrou | vendredi, 13 octobre 2006

Astolphe > Douze mots. Je persiste. Le déterminant, lorsqu'il est attaché au nom qu'il détermine par le biais d'une apostrophe, ne compte pas comme un mot. Ainsi : "l'hébergeur" (un seul mot).

Écrit par : Guillaume | samedi, 14 octobre 2006

Tiens donc ! Mais cela remet tout simplement en cause les directives que, autant que je me souvienne (mais, ne me rappelant plus le deuxième couplet de Colargol, il me faut reconnaître que ma mémoire n'est plus aussi infaillible qu'elle ne l'était autrefois), les directives, disais-je avant cette parenthèse nostalgique, que mes professeurs de français successifs au collège nous ont constamment données lorsque nous était infligé ce fastidieux exercice du résumé de texte... Que ne l'ai-je su, toutes les fois où, au bord de la crise de nerfs, j'ai dû élaguer à la serpe dans ma pauvre prose afin de ne pas dépasser le nombre de mots plafond de la fourchette qui nous était imposée !

Ce monde est décidément trop injuste.

Écrit par : Chieuvrou | samedi, 14 octobre 2006

Il est peut-être décédé depuis, mais on s'en fout : J'ai beaucoup ri en lisant Chieuvrou.

Écrit par : Jimidi | mardi, 18 janvier 2011

Salut,

J'espère que tu vas bien depuis le temps.

Je t'envoi ce commentaire, à supprimer après lecture, pour te demander de supprimer les articles comportant mon nom. L'affaire est passée depuis le temps et ne comporte plus aucun intérêt si ce n'est à me nuire dans mes recherches d'emploi. D'autant plus que le blog pointé n'existe plus depuis longtemps.

Je te remercie,

Adrien S

Écrit par : Adrien S | lundi, 14 février 2011

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