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mercredi, 18 octobre 2006

Guillaume Cingal, super supprimé III

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Dans la Délie de Scève, entre le 185ème et le 186ème dizain, il y a une gravure superbe, intitulée LE BASILISQUE ET LE MIROIR, et dont la légende dit précisément : "Mon regard par toi me tue."

La légende du basilic me hante depuis mes années d'ardente fréquentation scévienne. De là, pour un palindrome vu fin plein (59,95 euros, je vous jure...), à aller extrapoler, tout de même...

Effondrements

Mardi. 21 h 51, après le 3ème but lyonnais.

À la paillasse, j'ai versé l'eau chaude dans la tasse où se trouve le sachet de Peach & Passionfruit (le dernier). I'm an old lady who watches a football game while reading a mind-blowing essay. Donc, revenu au canapé, j'écris ces lignes pour citer une phrase très brève, mais qui me plaît beaucoup, de Collapse, l'essai de Jared Diamond dont je viens de commencer la lecture : "Hence collapses for ecological or other reasons often masquerade as military defeats." (p. 13)

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Ce matin, j'ai eu une assez longue discussion avec C.W., étudiant qui est maintenant inscrit en deuxième année de master mais à qui j'ai fait cours dès sa première année (qui était aussi l'année où je découvris Tours et l'université : 2002-2003), puis en DEUG II (Littérature britannique), puis en licence (Postcolonial voices). Il envisage de travailler sur le Commonwealth du point de vue des institutions, et donc dans une perspective nettement historique. Il m'a dit avoir découvert Touraine sereine, à la faveur des autoportraits (la honte!) ; il croyait qu'il s'agissait aussi du titre d'un livre que j'ai publié.

05:50 Publié dans Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne

Place de ma mob

21 h 20, après  le deuxième but de l'Olympique Lyonnais.

Pétarades des mobylettes trafiquées. D'ordinaire, le mardi soir, entre Sainte Radegonde et Saint Symphorien, c'est plutôt la litanie des avions militaires qui passent dans le ciel, avec de sourds vrombissements. (J'allais écrire : de lourds vomissements. L'armée, de manière générale, me fait vomir. C'est comme ça.) Pétarades, donc, dans la rue, mais ponctuelles, ce qui, toutefois, n'empêche pas ces quelques allées et venues d'être très désagréables. N'évalue-t-on pas le calme d'un quartier à l'effet particulièrement désagréable des rares nuisances, quand elles se produisent ? (C'est ce qu'on (se) dit...)

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J'ai le sentiment que la plupart des lecteurs habituels ont déserté ce carnétoile, en raison sans doute de sa trop longue éclipse. Ce pourrait être pire (à Kiev (Kyiv), où on se pèle).