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mardi, 03 juillet 2007

Pentacle

c8cedaa3c9c292c1b0c4a3a144510105.jpg                        Là encore, il s’agit d’un de mes disques préférés de jazz contemporain. Toutefois, là, je pense le connaître par cœur – ou, disons, je le connaîtrais par cœur si j’avais quelque connaissance de solfège, composition, etc. Pour rabattre de mes prétentions, je pourrais écrire plutôt que je connais vraiment par cœur le premier titre, “Vestiges”, et serais dans le vrai.

Dans cet album d’une rare beauté tant cuivrée que cordée, la pianiste Sophia Domancich, aux commandes, s’est entourée du bugliste Jean-Luc Cappozzo, que l’on connaît bien quand on vit à Tours et pour peu que l’on fréquente les bœufs du Petit Faucheux, de Michel Marre à l’euphonium, de Claude Tchamitchian à la contrebasse et de Simon Goubert à la batterie.

Pentacle : le titre général de l’album semble idéalement choisi, car le quintette propose – sur des compositions de Domancich – une musique qui dose à merveille spiritualité et abstraction géométrique. C’est cela qui me plaît : quand l’avant-garde, sans renoncer à ses recherches les plus poussées, ni à ses hommages parfois dissonants, chante, oui, merveilleusement chante et module.

 

Lampadaire & ciel 1

     (Oui, le ciel est plus gris chaque jour. / Non, le son de l'euphonium n'est plus celui d'un veau affamé.) 

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À l’exception du premier morceau, déjà évoqué, l’album est entièrement constitué d’une suite de huit pièces, intitulée Pentecôte. Titre en clin d’œil au titre, sur une dangereuse pente sémiotique ? Quintette qui parle en langues ? Frénésie qui happe l’oreille, jappe en douceur et rappelle Babel ? C’est la sagesse incarnée.

Commentaires

Merci beaucoup de partager cela.

Écrit par : pat | mardi, 03 juillet 2007

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