mardi, 13 novembre 2007
Henri IV, à Vendôme
................. Je ne sais qui est ce Torcheux, très piètre sculpteur, mais il/elle pourrait aisément concourir au titre d'Aucteur du Pourtraict le Moins-Ressemblans du Roy Henry IV...............
16:45 Publié dans Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Art, Photographie, Ligérienne
Commentaires
Cela me rappelle une anecdote (forcément fausse et d'autant plus féroce) de Paulhan dans les Fleurs de Tarbes : deux dames regardent un Christ dans un musée et ne le trouvent pas ressemblant...
Écrit par : Dominique | mardi, 13 novembre 2007
Moi ça me rappelle un caricaturiste calamiteux, dans le Canard Enchaîné de ma jeunesse, qui s'appelait Moisan : tellement mauvais que lorsqu'il dessinait des hommes politiques, il leur mettait toujours un cartable dans une main, avec leur nom écrit dessus, afin qu'on les reconnaisse.
Écrit par : Didier Goux | mardi, 13 novembre 2007
Ben oui, comme Faizant, quoi, le coup du cartable ! C'est pas d'hier et c'est de tout bord, l'attitude solution de facilité; mais, bon, lui, quand même, il avait le coup de crayon, faut reconnaître;
Et puis, si ça se trouve, le vert Galant, il n'était pas si bandant que ça, avec son dentifrice à l'ail; vert, c'était peut-être la couleur de sa blennorhagie ( qu'est-ce-que-je dis comme horreurs, cette nuit.... 4h moins 20 ! Je devrais aller dormir du sommeil de la juste-qui-fait-pas-vert, Mme Le Quesnoy et tout et tout !
Écrit par : Catheine Lalot | mercredi, 14 novembre 2007
J'en ai oublié le "r" de mon prénom, et, pire, de fermer ma parenthèse.... Oui-oui, je sais, ça fait désordre dans ce blog
Écrit par : Catherine Lalot | mercredi, 14 novembre 2007
J'ai passé une bonne partie de la nuit dernière à chercher sur Internet un dessin de Sennep représentant un quelconque politicien de la IIIe ou de la IVe tenant à la main un cartable avec son nom écrit dessus. En vain (je suis cependant presque certain qu'il en existe). L'exemple de celui que beaucoup considèrent comme le maître du dessin politique au XXe siècle en France se livrant à cette petite facilité, ajouté à celui, d'un niveau nettement inférieur il est vrai, de Jacques Faizant (auquel je ne pouvais pas, moi non plus, ne pas penser – le dessinateur du Figaro, faute de posséder un trait réaliste, ayant constamment usé et abusé d'une telle béquille) devait en effet, dans mon esprit un peu naïf, permettre de faire ravaler sa mauvaise foi à Didier Goux en lui faisant admettre que les dessinateurs de droite, et les plus prestigieux, avaient eu naguère eux aussi recours à ce procédé dit de la serviette ministérielle.
(Cela dit, je crois me souvenir que, dans « Aux quatre coins-coins du Canard », film documentaire de Bernard Baissat vu il y a vingt ans, il était dit à un moment donné que Roland Moisan, tout dessinateur du Canard Enchaîné qu'il était, était également de droite)
Or, qu'ai-je découvert, horrifié, hier soir, en rentrant de mon travail : on m'avait damé le pion, coupé l'herbe sous le pied, cassé la baraque... Rageant, n'est-ce pas ?
Il me reste donc juste à rappeler qu'il y a en ce moment aux Archives nationales, à Paris, et ce jusqu'au 7 janvier 2008, une exposition, justement, sur « les présidents de la Ve, Moisan et l'histoire de France ». Je compte d'ailleurs m'y rendre. Bien que, moi non plus, je n'appréciais pas particulièrement le trait de Moisan, dont les dessins occupaient encore toute la moitié supérieure de la dernière page du Canard dans les trois premières années où j'ai commencé à acheter l'hebdomadaire satirique paraissant le mercredi, je trouve que ce cher M. Goux exagère quand même un brin quand il fait de ce dessinateur un caricaturiste calamiteux.
Écrit par : Chieuvrou | jeudi, 15 novembre 2007
"Bien que je n'appréciais", hmmmm ?
Écrit par : Guillaume | jeudi, 15 novembre 2007
Oh, pardon, je fais toujours trop d'incises, aussi (tenterai-je de me justifier maladroitement).
« Bien que [...] je n'appréciasse », évidemment.
Écrit par : Chieuvrou | jeudi, 15 novembre 2007
Je suis finalement allé voir l'exposition sur Moisan (1907-1987) il y a un peu plus d'un mois, et suis au regret de me rapprocher un peu plus de l'avis de Didier Goux quant aux qualités de caricaturiste de ce dessinateur, personnage par ailleurs truculent et attachant. Reste que Moisan avait malgré tout un réel talent pour composer des scènes avec une multitude de personnages, notamment dans ses transpositions de l'actualité politique de son temps dans des épisodes plus lointains de l'histoire de France.
Comme vous pouvez le constater, il me faut un certain temps pour que je me résolve à donner raison au sire du Plessis-Hébert...
Écrit par : Chieuvrou | lundi, 04 février 2008
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