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lundi, 19 novembre 2007

En écoutant le Trio n° 2 de John Harbison

   L'exemplaire d'un des livres de Bruno Schulz que j'ai emprunté ce matin à la bibliothèque universitaire date des années 1960, et ses pages ne sont pas massicotées ; j'en serai donc le premier lecteur.

   Au retour de la FNAC – où l'employé du service après-vente a commis deux fautes en transcrivant le patronyme de ma compagne, qui ne compte que six lettres et que je lui avais épelé – Les Amours jaunes étai(en)t fermé(es).



   Le premier mouvement énonce les coups d'aile larges et violents des cormorans. Nombreuses conversations de couloir.

   J'ai passé près d'une heure à conseiller une étudiante inscrite tardivement et qui – trop timorée face aux affirmations du service de la Scolarité , où elle s'était entendu dire que rien ne servait de s'inscrire pédagogiquement tant que l'autorisation administrative n'était pas prononcée – n'a pu, en toute bonne foi, encore suivre aucun cours. Je vais la mettre en relation avec les collègues, mais aussi avec des étudiants, pour qu'ils puissent la "dépanner". Je lui ai aussi fait visiter la bibliothèque, et notamment le troisième étage.



   Conversations de travail, encore, nombreuses. Il fait un peu trop chaud dans les bureaux.

   Une chape de nuages gris bas pèse sur la ville. Le second mouvement du Trio est vif, emporté, pareil aux promenades dans l'air glacé.

   Vais encore, après le déjeuner, jouer les taxis, mais avec plaisir, de mon propre chef, pour raccompagner une collègue parisienne.



   Ce que le traducteur d'Alessandro Baricco ne saura jamais, c'est qu'il serait possible d'être schizophrène sans être enragé. (Matthieu MeMo n'en doute pas.) Rumors & Reports : ce que l'on rapporte, à présent, n'est pas le frottis de la vindicte, alors que la notion même de report, en traductologie, m'échappait jusqu'à ce long échange que j'ai eu avec une étudiante d'Angers (merci à Jean Delisle et Yannick Le Boulicaut). Justement, la question du nom propre et de ses traductions (possibles, interdites) me taraude depuis longtemps. L'alto se venge.

   Tout cela va achopper en énigmes, sans les variations.

Commentaires

tu as pris quoi de Schulz ?

Écrit par : François S. | lundi, 19 novembre 2007

Traité des mannequins.
Le sanatorium au croque-mort.

Écrit par : Guillaume* | lundi, 19 novembre 2007

En tout cas, il n'y a rien de plus jouissif ( enfin, j'exagère, mais.... à peine-à peine) que d'ouvrir au couteau un livre jamais lu, avec l'exaltation de se dire qu'il y en a des qui sont passés à côté de quelque chose de magique ( surtout si le livre sent le moisi , hmmmmm) On ne parlera jamais assez du côté olfactif de la lecture, déflorée ou pas.

Écrit par : Catherine Lalot | lundi, 19 novembre 2007

Les commentaires sont fermés.