mardi, 14 juillet 2009
Faire (toujours) l'épître
Les coups du feu d'artifice claquent dans le ciel, & j'essaie d'imaginer ce que voient d'autres yeux que les miens, là bas près du pont Wilson.
Je me suis relevé, ai installé l'ordinateur (dont la batterie a une autonomie de plus en plus restreinte) au salon, près du bouquet de roses apporté hier par les D***, et, après avoir lu quelques-uns des poèmes en prose d'Abbas Beydoun (dont le volume fait partie de mes emplettes de jeudi dernier et de l'une des piles que je n'ai pas décrites), je m'imagine, comme des coups de vent qui claquent sous les nuages, les ondées de couleurs et les fontaines sur la Loire de ce feu d'artifice du 14 juillet, me demandant ce que voient d'autres yeux que les miens, là bas près du pont Wilson.
Toujours pas eu de calme "isolé" pour écouter les trios de Dvorak -- en revanche, j'ai vu (vingt ans après sa sortie, mais sur le petit écran) Un monde sans pitié, dont Christoph H. (mon meilleur ami des années de lycée), très sous influence Jarmusch, disait alors le plus grand bien. Jadis et naguère...
(À tel propos, je "revivifie", en la ressuscitant, une rubrique qui n'avait aucunement cette fonction.)
23:31 Publié dans Corps, elle absente | Lien permanent | Commentaires (0)
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